samedi, décembre 24, 2005

Et de Trois...

Désiré, 17 ans, de la province de Bujumbura Rural au Burundi, tutsi victime du génocide de 1993 a été reconnu réfugié il y a deux jours par le UNHCR. C'est donc un 3 sur 3 pour les Burundais que j'avais vu débarquer en Aout, "évadés" des Universiades d'Izmir. Une bonne nouvelle pour Noël ;o)

jeudi, décembre 22, 2005

Le Mot inconnu, par Roshanak Ostad...


Une bonne idée sortie sur Paris (et oui, un mois dans ce bled et je me mêle déja de donner des conseils), le centre culturel Pouya, situé 48 bis qui de Jemmapes à Paris. Une sorte d'institut culturel iranien "alternatif" tenu par un digne iranien joueur de Daf (Monsieur Abbas) et son frère (Monsieur Ali). Belle bibliothèque, large choix de disques iraniens et kurdes, et possiblité de se poser dans un cadre chaleureux pour savourer un bon thé persan parfumé et une glace à la pistache...

Tout à fait acessoirement c'est aussi ici que mon amie Roshanak fait sa première exposition en France, "le mot inconnu". Elle présente des oeuvres récentes et moins récentes réalisées en France et en Turquie, essentiellement des calligrames à partir de ses poèmes en persan. Evidemment vous allez me dire "on y comprend rien c'est dommage". Certes, mais comme je l'aurais dit moi même si elle ne l'avait pas dit avant "On peut apprécier une chanson sans en comprendre les paroles". Et toc. Celà laisse de plus la place à l'imagination...




Encore 2 bonnes semaines pour en profiter...pour d'éventuels acquéreurs voilà l'adresse de l'artiste... roshangar@gmail.com


mercredi, décembre 07, 2005

YOUPI!

Pour un début c'est un beau début! Deux des Burundais qui sont arrivés à Istanbul en Aout et dont j'ai mené le dossier avec ma collègue Pilar viennent d'être reconnus réfugiés par le UNHCR. 3 mois de recherches ultra pointues sur le Burundi, des heures et des heures d'entretiens à essayer d'écrire un témoignage cohérent, 25 sessions "d'aide psychologique" à traduire des horreurs (le pire ayant été je crois la description d'une femme tutsie éventrée au foetus arraché par les massacreurs) à une psychologue obtue...et j'ai dû quitter Istanbul juste avant leur "interview" à Ankara, pour laquelle je les avais préparé en essayant de ne pas laisser le moindre détail au hasard...j'avoue qu'un rejet m'aurait bien déprimé, mais la réponse ultra rapide (moins de 2 semaines) d'Ankara est une bénédiction pour mes deux "protégés" Ferdinand et Léopold. Ils ne sont évidemment pas au bout de leurs peines puisqu'il leur faut maintenant être acceptés par un "pays de réinstallation" (resettlement country), la Turquie n'acceptant pas d'intégrer des réfugiés non européens...en tous cas je n'ai qu'un seul mot "YIPEEEEE"