Haine dans le pays, Gloire dans le monde
Dans un nouvel édito au vitriol, le très détesté Mustafa Akyol répond à son courrier des lecteurs... jouissif!
Il met en fait le doigt sur un mal turc parmi tant d'autres: tous les intellectuels et artistes turcs qui acquièrent une forme de reconnaissance internationale sont détestés par l'establishement kémaliste! Quant aux "intellectuels" officiels célébrés en Turquie, leur qualités ne sont visiblement pas reconnues à leur juste mérite dans le reste du monde... Mustafa Akyol explique avec raison que si ces traîtres à la patrie sont ainsi célébrés et récompensés dans le monde entier, c'est parce qu'ils ont choisi de battir leur notoriété sur la haine anti-turque.
Il est vrai que la liste est longue...
Nazim Hikmet: 17 ans en prison, déchu (et pas encore réhabilité) de sa nationalité, mort en exil.
Yilmaz Güney: de multiples séjours en prison, palme d'or à Cannes pour Yol, mort en exil.
Orhan Pamuk: prix nobel de littérature, de nombreux procès et menaces, vit à l'étranger.
Elif Safak: reconnue par la critique internationale, insultée, menacée, vit à l'étranger.
Ismail Besikci: sociologue éminent, reconnu pour ses travaux pionniers sur la société kurde, a passé 17 ans en prison... condamné au total à 100 ans de prison et 10 milliards de lira (7000 euros) d'amende pour son obstination à répéter "il y a des kurdes".
Mais on peut faire plus trivial: même les chouchous du public peuvent se voir mis au pilori pour déviance par rapport à la ligne officielle.
Ibrahim Tatlises, superstar turque de l'arabesk, insulté et menacé par le MHP après avoir déclaré vouloir chanter dans sa langue, le kurde. A pensé vivre en Allemagne mais est finalement retourné en Turquie...
Sezen Aksu: la "diva turque" ne s'est pas fait que des amis pour avoir chanté en kurde, grec, arménien...Il met en fait le doigt sur un mal turc parmi tant d'autres: tous les intellectuels et artistes turcs qui acquièrent une forme de reconnaissance internationale sont détestés par l'establishement kémaliste! Quant aux "intellectuels" officiels célébrés en Turquie, leur qualités ne sont visiblement pas reconnues à leur juste mérite dans le reste du monde... Mustafa Akyol explique avec raison que si ces traîtres à la patrie sont ainsi célébrés et récompensés dans le monde entier, c'est parce qu'ils ont choisi de battir leur notoriété sur la haine anti-turque.
Il est vrai que la liste est longue...
Nazim Hikmet: 17 ans en prison, déchu (et pas encore réhabilité) de sa nationalité, mort en exil.
Yilmaz Güney: de multiples séjours en prison, palme d'or à Cannes pour Yol, mort en exil.
Orhan Pamuk: prix nobel de littérature, de nombreux procès et menaces, vit à l'étranger.
Elif Safak: reconnue par la critique internationale, insultée, menacée, vit à l'étranger.
Ismail Besikci: sociologue éminent, reconnu pour ses travaux pionniers sur la société kurde, a passé 17 ans en prison... condamné au total à 100 ans de prison et 10 milliards de lira (7000 euros) d'amende pour son obstination à répéter "il y a des kurdes".
Mais on peut faire plus trivial: même les chouchous du public peuvent se voir mis au pilori pour déviance par rapport à la ligne officielle.
Ibrahim Tatlises, superstar turque de l'arabesk, insulté et menacé par le MHP après avoir déclaré vouloir chanter dans sa langue, le kurde. A pensé vivre en Allemagne mais est finalement retourné en Turquie...
Tarkan, star de la türkçe pop, poursuivi pour avoir tenté d'échapper au service militaire...
et j'en oublie tellement...
3 commentaires:
"Ibrahim Tatlises, superstar turque de l'arabesk, insulté et menacé par le MHP après avoir déclaré vouloir chanter dans sa langue, le turc. A pensé vivre en Allemagne mais est finalement retourné en Turquie..."
C'est pas en kurde qu'il voulait chanter le Tatlises?
Oups
oui bien sûr...
remarquez, comme le dit Mustafa Akyol dans cet édito, pour certains kémalistes c'est l'identité turque qui est opprimée et menacée par l'ennemi de l'intérieur financé par l'ennemi de l'extérieur :)
et ahmet kaya?
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