vendredi, février 16, 2007

Etat des troupes

Les relations Turco-Kurdes sont pourtant très simple: la ligne de fracture est la même que celle observée sur tous les grands débats en Turquie.



Contre toutes relations diplomatiques avec le GRK (gouvernement régional kurde) et pour une intervention militaire:



  • Le président Sezer
  • Le CHP, le MHP, le BBP, etc
  • Yasar Büyükanit
  • Le Front Türkmène Irakien
  • Le PKK

Pour des bonnes relations:



  • Le gouvernement Kurde
  • Le gouvernement AKP, plus ou moins (certains députés sont un peu à la masse)
  • Les américains
  • Les Türkmènes du Kurdistan
  • Les démocrates turcs
  • Les entreprises turques
  • L'Union Européenne
Le plus amusant, c'est peut être de voir le PKK être cité comme une terrible menace pour la sécurité turque. Le fait qu'il soit à peu près silencieux depuis son cessez le feu d'Octobre et qu'il vienne d'être décapité dans sa structure européenne n'a pas l'air de changer la donne. On en revient à l'éternelle constatation: une certaine classe du pouvoir en Turquie a BESOIN d'ennemis...



Le gouvernement kurde a interdit au PKK d'organiser une manifestation à Erbil pour demander la libération d'Öcalan (comme tous les ans à la même époque). Cela devrait être considéré comme un signe de bonne volonté par Ankara, tout comme la fermeture de bureaux du PKK à Erbil et Kirkuk. Et c'est bien ce que fait Erdogan... De bonnes relations avec la Turquie sont vitales pour le Kurdistan, et les Kurdes du Sud le savent. De bonnes relations seront aussi profitables pour les kurdes du nord, mais on considère encore dans les cercles nationalistes qu'un Kurdistan reconnu agira comme une incitation séparatiste au Kurdistan Turc. "Big news" comme dirait l'autre, les Kurdes de Turquie n'ont pas attendu 2003 pour être tentés par le séparatisme...



Erdogan joue gros en cette année d'élections. Il peut choisir de parier sur le désir de normalisation et de démocratisation, ou tomber dans la facilité du nationalisme cocardier en essayant de voler des voix au CHP et au MHP. Il semble pencher pour la première solution, mais ne fait pas l'unanimité dans son propre parti (dans lequel se trouvent d'ancien membres d'autres partis), et a une grande partie de l'establishement contre lui....





5 commentaires:

Anonyme a dit…

les kurde sa n'existe pas boufon c'est vous qui les a inventé!

en plus c'est des grosse tapete.mon cousin en Turquie ma dit qu'il avait casser la gueule a plusieur kurde tout seul et que ces tapete avait pleurer comme des pute.looool.Wallah meme moi quand je vois des kurde dans mon quartier j'ai envie de leur niker la race!Et va faire la meme chose a toi si tu degage pas ton site de merde!conart de mes 2

Tom a dit…

Ah mais je suis désolé.. je pensais que tu étais turc... parce que des Turcs qui disent "wallah", hiç bir zaman görmedim... en fait tu es arabe.. ok c'est pas ta faute...

Anonyme a dit…

Allez et la marmotte, elle...
Non c'est pas drôle.
François

Anonyme a dit…

ah si j'ai entendu dire "Wallah" en Turquie, près de la frontière irakienne surtout..par des Kurdes.
mais niquer la race, ça c'est le passe temps du gars qui "tient le mur" au quartier. ca ne mange pas pain.
Il doit jouer dans un film le cousin de Turquie... c'est vrai que c'est plus facile de "casser la gueule" à des types qui" n'existent pas"...(surtout quand on est tout seul)

Sandrine Alexie a dit…

Wallah, c'est un tic que vous refilent facilement les Kurdes, aussi bien que l'habitude de lever le menton en claquant la langue pour dire non (la tête des Français pas au fait...).

A part ça je vois qu'on a de grandes pointures intellectuelles en lecteurs assidus de ce blof, j'en meure de jalousie, tiens ! :))