mercredi, janvier 25, 2006

Echanges et partenariats

Suis quand même en Hongrie pour bosser, y a pas que les Kurdes dans la vie!

Un petit link vers le programme qui m'envoie ici (Vous reconnaitrez ma tête de réjoui, deuxième en partant de la droite), ainsi qu'un vers le site de ma nouvelle ONG, Helsinki Committee...


mardi, janvier 24, 2006

Le soleil à l'ombre: conditions d'emprisonnement d'Abdullah Öcalan"

Sempiternelle rengaine en Turquie: manif pro-öcalan, provocation des policiers qui n'en demandaient pas tant, matraquage. Petite innovation avec le molotovage d'un bus IETT qui passait par la...les slogans sont par contre toujours des trésors de créativité pour défendre LA cause n°1 des kurdes, que tout en devient secondaire tellement c'est tragique.



"Notre soleil (Ndlr: Abdullah Ocalan) nous éclaire, nous ne laisserons personne l'obscurcir", pouvait-on lire sur une de leurs banderoles". (AFP, 22 janvier 2006)

Le Soleil à l'ombre, c'est dingue que j'aie pas pensé à ce jeu de mot foireux depuis le temps. Heureusement il y a le département communication du PKK pour ça.


Beaucoup moins drôle, enfin si mais tragiquement, les déclarations de l'astre solaire au mitard. C'en est obscène...Tout d'abord on apprend qu'Apo pense au suicide. On est pris d'une lueur d'espoir. Ses avocats s'insurgent, il a fait 20 jours de quartier disciplinaire, plus 7 pour la route. Il n'avait accès ni à ses livres, ni à sa télé, ni aux journaux Ca fait penser à "Abel Chemoul" dans le sketch des inconnus. "Emprisonné dans les geoles fascistes, il n'a ni la cinq, ni la six"

Mais la clairement, il faut noter l'injustice de la punition: "I didn't provoke the people, I didn't give instructions to organisation, I only defend the education in mother-language".

Ca il faut l'avouer, Apo a gueulé depuis 7 ans sur tout ce qui pourrait ressembler à une révolte kurde, en Turquie comme en Syrie...Par contre pour l'éducation, le fait que sa propagande ait été toujours faite en turc et que ce soit la langue de "travail" du PKK le dispense de faire des commentaires.

"There is a strategical cooperation between Prime Minister Recep Tayyip Erdogan and Deniz Baykal. They want to silence me. I don't understand this"

Moi j'ai une petite idée...ils l'ont pris en pitié et pensent que plus il l'ouvre, plus il se fait du tort, donc ils essaient de le faire taire. Limpide.

La ca devient sérieux, on parle torture.

"I strained to look same white wall in the cabin. They want to batter me in psychological way. Except this, during this time, all my communication with external world had been cut off. And my health situation became heavier."

Apo a toujours dit qu'un kurde qui parlait sous la torture était un traître, et conseillait pour résister à la gégène et aux coups dans les roustons de penser très fort à lui. Visiblement, un mur blanc c'est le niveau au dessus. Insoutenable. Ils pourraient le laisser accrocher des photos de lui, ou des lettres de fans je sais pas.

Et ca empire.

"The window of Ocalan opens completely or closes completely. Sometimes he said that the room becomes airless, but while he opens the window he feels cold."

Je n'en dirai pas plus, des enfants pourraient tomber sur ce blog et en apprendre plus sur la torture par fenêtre qui ouvre. Une photo de l'oubliette tout de même.

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Moi ca me rappelle ma chambre d'interne en prépa, en mieux.

Rappelons que plusieurs milliers de Kurdes et de Turcs sont encore en prison pour des délits d'opinions, dans des conditions probablement légèrement plus dramatiques...


lundi, janvier 23, 2006

Le PKK et le Kurdistan Irakien

Aidé logistiquement à ses débuts par le PDK, le PKK d'Abdullah Öcalan témoigne pourtant rapidement de son hostilité à un parti jugé, sans surprise, « féodal », « arriéré » « pro impérialiste », au socialisme « non scientifique ». Et toc. Une douzaine de cadres du PDK sont assassiné en 1984 par des militants du PKK, leurs corps étant ensuite livrés aux Irakiens. Lors des premières élections kurdes de 1992, le PKK crée un parti appelé PAK, parti de la liberté au Kurdistan, qui appuie la « liste verte » de l’UPK. L'alliance turque du PDK (l'UPK étant lui traditionnellement appuyé par l'Iran), qui laisse les forces turques pénétrer dans sa zone et les aide à combattre les forces du PKK, explique l'attaque coordonnée avec l'UPK sur la région du Badinan le 26 août 1995, le PKK mobilisant 2000 maquisards, dont une partie recrutés sur place.

Lors de la prise d’Erbil par l’UPK en novembre 1994, le PKK avait pu y ouvrir des dizaines de « bureaux », véritables bastions armés. Sommés par le PDK (sous pression turque) de quitter la ville, les combattants du PKK refusent sur ordre personnel d’Öcalan : si les affrontements qui s’en suivent tournent à l’avantage du PDK, la rupture est consommée.

Non invité aux négociations de Drogheda en Irlande, visant, sous l'auspice de représentant américain Robert Deutch à réconcilier les deux partis ennemis PDK et UPK, Öcalan , s'étant rapproché de l'UPK, lance une offensive générale dans les montagnes au nord d'Erbil. Les combattants du PKK infiltrent le Kurdistan Irakien par la Syrie et l'Iran et harcèlent les forces du PDK, déjà en position de faiblesse face aux troupes plus nombreuses et mieux armées de l'UPK.

La présence du PKK au Kurdistan irakien a été lourde de conséquences pour les populations de la zone frontalière avec la Turquie : les incursions turques répétées et les offensives du PKK contre le PDK ont contraint des dizaines de milliers de civils des régions montagneuses des gouvernorats d’Erbil et Dohuk à se réfugier plus au sud : la ville Zakho, située à 20 kilomètres de la frontière a été le cadre d’affrontements directs entre le PKK et l’armée turque. On estime à 3800 le nombre victimes kurdes irakiennes, en majorité des civils : 360 villages ont de plus été détruits.

Une nouvelle offensive conjointe de l'UPK et du PKK avec soutien iranien a lieu le 13 octobre 1997, et fait passer des régions entières sous leur contrôle. Elle est contrée par une intervention turque ramenant leurs troupes en deçà des positions occupées avant l'offensive. Le statut quo régnant entre PDK et UPK à partir de 1997, couplé à l'arrestation d'Öcalan le 15 février 1999 à Nairobi met le PKK sur la touche: l'UPK tente de se rapprocher de la Turquie et reçoit une aide financière pour lutter contre son ex allié: les troupes du PKK se sont en effet retirées en Irak (si l'on omet le groupe de 1000 guérilleros sommés par Öcalan de se rendre aux Turcs en gage de sa bonne volonté...). Il reste qu’elles offrent une belle résistance et que l’UPK doit se retirer après une cinglante défaite. Le conseil présidentiel du Kongra Gel déplore d’ailleurs en juillet 2000 « l’agressivité » des deux partis kurdes irakiens à son égard. Le PDK quant à lui refuse à partir de 2000 de combattre le PKK, invoquant le cessez le feu proclamé par Öcalan en septembre 1999. C’est ce qui conduit la Turquie a refroidir ses relations le mouvement de Barzani et à commencer à appuyer l’UPK.

Les restes de la présence du PKK au Kurdistan irakien sont dus à la tolérance de l’UPK, qui ne le combat pas sous réserve qu’il ne nuise pas à ses intérêts. Mr Zebari, chef de l’UPK à Mossoul rencontré au Août 2005 avait proclamé l’absence de toute hostilité de l’UPK envers d’autres « frères » kurdes.

Emprisonné à Imralı, Öcalan n’est pas avare en déclarations fracassantes sur la situation du Kurdistan Irakien : Entre deux complaintes sur de mystérieux « écoulements » dans sa tête, il dénonce dans un entretien avec ses avocats le 25 juin 2003, Talabani et Barzani comme des « chefs tribaux », des « nationalistes primitifs », et leur volonté de créer un Kurdistan indépendant comme un « désastre » en puissance, un « second Israël » On voit la qu’Apo est très rancunier, Israël ayant fortement aidé à sa capture au Kenya par les services secrets turcs. L’opposition d’Öcalan au gouvernement régional kurde s’explique essentiellement par le fait qu’il n’apprécie que peu que la première expérience étatique kurde durable se fasse dans l’ignorance totale de Sa pensée et de Ses préceptes, surtout de Son concept lumineux de « Confédéralisme démocratique » que personne n’est encore réellement parvenu à décoder. Si j’ai bien compris, il s’agirait de convaincre Irak (à qui vrai dire on ne demanderait de toutes façons pas l’avis), Iran, Turquie et Syrie de laisser leurs régions kurdes tisser des liens politiques économiques et culturels, laissant émerger une sorte de Kurdistan dans le respect de l’intégrité territoriale des Etats susnommés. Evidemment ça sonne bien, on dirait une Eurorégion : il reste qu’il est nettement plus facile de convaincre la France et la Belgique de laisser Nord Pas de Calais et Wallonie signer des contrats que de faire se réunir Ahmadinedjad, Bachar El Assad et Erdoğan pour parler d’autre chose que de coordination de la répression. Apo tient pourtant dur comme fer à son idée, et s’emporte contre les Kurdes syriens qui ont le mauvais goût de s’insurger au Newroz 2004 à Qamilso : Les Syriens sont de bons gars, Öcalan a « mangé leur pain », et, malgré son lâchage spectaculaire en septembre 1998, leur voue une éternelle gratitude.

Le PKK dispose aujourd’hui d’un camp principal au nord de Suleymanye dans les monts Kandil. Ses troupes semblent transhumer entre Irak et Iran. Son camp irakien est une « vitrine » très prisée des journalistes, qui se voient offrir de véritables visites guidées : un article type décrit généralement le fait qu’il y a beaucoup de femmes, des portraits d’Apo partout, et un terrain de volley où garçons et filles jouent joyeusement. Quelques uns notent tout de même que les combattants sont effroyablement maigres et ont une fâcheuse tendance à répéter les mêmes phrases dans le même ordre, ce qui laisse soupçonner une éducation politique poussée. Quant au chiffre de 5000 combattants, invariablement cité par les Turcs et le PKK lui-même depuis 1999, il est difficilement vérifiable. Depuis la reprise des combats contre l’armée turque (à base de courageuses mines télécommandées et d’enlèvement- relâchements de maires, policiers et conscrits), une grande partie des forces du PKK a de plus réinfiltré la Turquie.

jeudi, janvier 19, 2006

Hassankeyf sous les eaux?

Avouez que ce serait dommage...mais Siemens en a très très envie!




Charmant Türbe Seldjoukide n'est il pas? La restauration à base de carrelage de toilettes l'est nettement moins...Quand on a contre soi Siemens, le gouvernement turc , et des restaurateurs qui restaurent à la pelleteuse...
Je jette une photo des criminels à la foule hostile, ca leur fera les pieds.

Scènes de rue à Hassankeyf. Comme tout le Sud-est, le village est frappé par un fort chômage, et espère beaucoup du tourisme. Le barrage aiderait évidemment à noyer le problème...


Oups, et Hassankeyf

Me rend compte fort opportunément que je n'ai pas encore publié de photos d'Hassankeyf...même si vous trouverez probablement la ville dissequée sous toutes ses coutures sur le site de Roxane, je tiens à participer aussi. Voilà donc quelques vues de cette petite merveille en sursis...


Le pont (promis à être submergé)

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Coucher de soleil sur le Tigre...

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Ch'tis n'enfants kurdes (?). J'avoue qu'en voyant le blondinet j'ai un doute. Je soupçonne un lointain ancêtre normand, peut être de la cour du comté d'Edesse pendant les croisades...


Il est mignon celui-la...mais les cernes sous les yeux traduisent une mal nutrition préoccupante...

Celui-la a passé exactement 1h à me regarder comme ça, entre Hassankeyf et Midyat! Je devais avoir l'air particulièrement méchant...

Maden Dagi, un film qu'il donne envie de le voir.



En manque de turquie et de kurderies? Voilà un petit résumé de film objectif et impartial par Ismail, un expatrié qui vit en Turquie depuis 2 ans. Pris au piège en famille lors du Bayram, il doit affronter le spectacle décrit ci-dessous...Sortez les mouchoirs, et dites vous que le film du dimanche soir sur TF1 n'est finalement pas si mal...

Ca s'appelle "Maden dağı" (1978). L'acteur principal est un chanteur kurde Izzet Altınmeşe (dans le film il a pas de moustache, mais si vous faites une recherche sur google vous verrez que sur ses pochettes de disque il en porte et que le doute sur ses origine n'est des lors plus permis !).

Alors c'est l'histoire d'une famille endettée aupres de l'ağa du village. Ils ont une fille, Rabiha, et une sorte de fils adoptif. Alors l'Ağa veut se marier avec la fille mais bien sur elle ne veut pas ! L'Ağa arrive a convaincre la mere par l'apport d'une mega-dot mais le pere est plein de beaux principes et ne veut pas marier sa fille de force. Jusqu'au jour ou l'ağa lui dit : "soit tu paye ta dette, soit tu donnes ta fille"

Bon alors la on commence a decouvrir que le fils adoptif (Izzet Altınmeşe) est amoureux de la fille. Alors il s'endette et va payer la dette du pere aupres de l'Aga en lui demandant de les laisser tranquille. L'Aga est furieux et fait meme executer un autre pretendant.

Bon apres ca on decouvre que la Rabiha est aussi amoureuse de Izzet (le fils adoptif, vous suivez ?). Alors ils en parlent au pere et il est d'accord. Tout va bien alors ! Mais non, impossible que tout aille bien, on est dans un melodrame pas un conte de fée !

Izzet est maintenant endetté et doit aller travailler a Istanbul pour rembourser ...

Donc on fait le point au milieu du film :

- Izzet est resigne et part a Istanbul ou il gagne sa vie comme chanteur (c'est son vrai métier dans la "vraie" vie)

- La fille (qui pleurniche depuis le debut du film) attend son retour dansla peine.

- Le pere est solidaire et compatissant envers les fiancés.

- L'Aga est fou de rage et jure de trouver un moyen pour avoir la fille

-La mere, tres portee sur l'argent (c'est le personnage clé du drame), prefererait l'Ağa qui est un meilleur parti et complote avec lui en secret.

Si j'etais salaud je vous raconterai pas la fın mais je suis gentil !

Izzet chante dans un cabaret et devient aveugle (si, si, serieux !). Un client medecin prend pitie de lui et le soigne et il recouvre la vue (n'y voyez cependant pas la trace du moindre espoir). La femme du medecin (enfin c'est ce que j'ai compris) tombe platoniquement amoureuse de Izzet et assiste a tous ses spectacles.

Izzet reste fidele a sa fiancée et envoie de l'argent a sa famille, M A I S la mere intercepte le courrier et le detruit et empoche l'argent (et se fait traiter de sorciere par les telespectatrices !)

Le pere et la fille se demandent pourquoi Izzet ne donne pas de nouvelles et le pere monte a Istanbul. Il retrouve discretement Izzet et le voit en compagnie de la femme du medecin (je vous rappelle qu'il y a rien entre eux !). Le pere interprete mal ce spectacle et croit qu'Izzet les a oublie et en rentrant au patelin dit qu'il est mort.

La fille pleure tout ce qu'elle peut mais finalement c'est le destin, elle doit se marier avec l'Ağa, la mere jubile !

Le mariage est organisé, la fille traverse le village sur un cheval, tout le monde est désolé et un villageois fait tres justement remarquer que "ce mariage ressemble a un enterrement".

Alors la on est dégouttés et boulversés. Les suicidaires doivent immédiatement se déconnecter avant de lire la suite !

Bon alors le pire :

Izzet comme par hasard revient au village le jour du mariage (il est pas au courant tu parles !)

Quand il arrive chez lui, la fille est deja en route vers la maison de l'Ağa. Le facteur assiste aux retrouvailes du pere et de Izzet et réalise que "bon sang mais c'est bien sur la mere qui a tout fait foirer". Il raconte tout a Izzet et au pere qui se reconcilient. Le pere donne une arme dit a Izzet d'aller recuperer sa fiancée avant qu'il ne soit trop tard !

1/ Le pere rentre a la maison et etrangle sa femme (c'est bien fait pour elle )! "uuuh ! onun cezası !)

2/ Le pere est cardiaque et ces emotions lui font prendre une attaque qui le foudroie sur place

3/ Izzet arrive devant la maison de l'Ağa au moment ou la fille arrive devant la porte. Il abat quelques hommes de l'Ağa (on s'en fout d'ailleurs, pourtant ils ont rien fait !)

4/ l'Ağa sort de la maison et comme c'est un gros balourd tire sur Izzet mais le rate et plombe la fille !

5/ Izzet qui est plus adroit abat l'Ağa (bien fait pour lui aussi mais ca va pas faire revivre la fille !)

Et voila, c'est malin, la fille agonise dans les bras d'Izzet en le suppliant de ne pas l'amener a l'hopital sinon il va se faire arreter ! Le pauvre !

Bon voila j'en ai la chair de poule rien que d'y repenser. Mwahahahahaha ! Surtout ne faire aucun commentaire désobligeant a la fin du film en présence de femmes kurdes sous peine d'etre soupconné de faire du mauvais esprit ! Moi ? Non jamais !

jeudi, janvier 12, 2006

Budapestban vanyok!

Eh oui me voila à Budapest. Plus grand chose à voir avec "chroniques de beyoglu" mais je n'ai pas envie de créer un autre blog...pour rester dans l'esprit voila quelques photos de la tombe de Gül Baba, Derviche Ottoman originaire de Merzifon, envoyé par Soliman fonder un couvent de Bektasi dans la nouvellement conquise Budapest, et mort en 1551 lors d'un affrontement avec des résistants hongrois. On dit qu'il est mort de ses blessures pendant le premier culte musulman célébré à Buda...On dit aussi que Soliman lui même a assisté à ses funérailles et a porté le cercueil...

Sa tombe, propriété du gouvernement ottoman puis turc, est "le lieu de pélerinage le plus septentrionnal de l'Islam". Ca doit expliquer le fait que je croise 3 familles turques sur le chemin et que tout les panneaux soient sous titrés en turc! (ce qui m'aide pas mal)...rien de bien transcendant, mais le cadre, au sommet des collines avev vue sur le Danube, sur Pest et sur la vieille ville de Buda est reposant...atmosphère paisible, et gardien très causant une fois acquittés les 500 forints (2 euros) du billet d'entrée. Il est dommage que je le visite en Hiver, le jardin de rose doit être magnifique au printemps!

Autre souvenir de l'occupation Ottomane (jusqu'en 1686), les bains de Kiraly, situés non loin de la tombe de Gül Baba....un poil décevants, mais il est vrai que je ne me suis pas (encore) aventuré à l'intérieur. Pour info la Hongrie a été libérée des Turcs entre 1683 (échec devant Vienne) et 1717 et le traité de Karlowitz. Autant dire qu'ils auraient du y réfléchir à deux fois puisque c'était pour passer directement sous tutelle autrichienne. Et toc.



Et...c'est à peu près tout! La présence turque n'a pas laissé beaucoup de traces, si ce n'est un goût prononcé pour le café. Une fois n'est pas coutume je m'offre un quatre-heure dans le café Gerbeaud, équivalent historique de Markiz à Istanbul ou de Florian à Venise...bah leurs gateaux sont pas mauvais, faut avouer. Après une nouvelle tentative dans un Kavéhaz de la vieille ville de Buda, je confirme: c'est même très bon. Faudra pas abuser...