Un mois à Paris... C'est par ou la plage?
Bon bah voila, pour la première fois de ma vie je me retrouve à Paris pour plus de 3 jours. Honnêtement on ne fait rien pour que mes préjugés de Breton évoluent...Je laisse toujours les cadres supérieurs pressés me foncer dedans et rebondir, l'air surpris que quelqu'un ne comprenne pas à quel point ILS sont pressés, eux. Je ne peux m'empêcher de demander au serrurier à qui il faut 2 heures pour faire un double pourquoi ce double doit me coûter 15 euros (19 pour deux clés), contre 10 balles les deux à Istanbul. Si le niveau de vie ici était 10 fois celui de la Turquie, ca se saurait...La sempiternelle réponse "oui-mais-à-Paris-il-y-a-tous-les-théâtres" lasse un peu à force, même si il est vrai qu'on ne va pas chez le serrurier tous les jours. Renoncer à tout confort de vie pour le plaisir de voir Francis machin au théâtre de la Michautruc, j'avoue en béotien diplômé que ca ne m'effleurerait pas.
Le programme de formation auquel je participe vaut tout de même le déplacement, malgré quelques à côtés un peu effrayant pour un apolitique militant comme moi. Il est vrai que bosser sur les questions de migrations mène vite à cotoyer les "militants" qui m'ont souvent débecté. Je pense par exemple à la promo précédent la nôtre à Science Po Lille, qui sous prétexte que des sans papiers avaient occupé l'IEP pendant quelques jours ont passé le reste de leur scolarité à parler comme si ils avaient fait le Vietnam. La formation dispensée par le programme "échanges et partenariats" vaut pourtant le détour, malgré mes réserves initiales: faut dire qu'aller tous les jours au "centre international de culture populaire" (CICP) m'effrayait un peu: les comité france-palestine ou france-tchétchénie m'ont fait vaguement craindre un "france-kurdistan" avec "cadre" du PKK à l'oeil torve fourni gratuitement (grace à la "contribution du peuple kurde" comme disait l'autre). Rien de tout celà. Par contre évidemment on nage dans une ambiance "alter" que je n'avais jamais trop fréquenté à part au tribunal international sur l'Iraq en juin...Rien de bien méchant au contraire, et je me détend vite.... au menu méthodologie de projet, nombreuses rencontres avec des responsables d'ONG (CIMADE, Gisti) sur Paris et familiarisation avec le système français, que je connais logiquement (?) moins que le turc...
Le programme de formation auquel je participe vaut tout de même le déplacement, malgré quelques à côtés un peu effrayant pour un apolitique militant comme moi. Il est vrai que bosser sur les questions de migrations mène vite à cotoyer les "militants" qui m'ont souvent débecté. Je pense par exemple à la promo précédent la nôtre à Science Po Lille, qui sous prétexte que des sans papiers avaient occupé l'IEP pendant quelques jours ont passé le reste de leur scolarité à parler comme si ils avaient fait le Vietnam. La formation dispensée par le programme "échanges et partenariats" vaut pourtant le détour, malgré mes réserves initiales: faut dire qu'aller tous les jours au "centre international de culture populaire" (CICP) m'effrayait un peu: les comité france-palestine ou france-tchétchénie m'ont fait vaguement craindre un "france-kurdistan" avec "cadre" du PKK à l'oeil torve fourni gratuitement (grace à la "contribution du peuple kurde" comme disait l'autre). Rien de tout celà. Par contre évidemment on nage dans une ambiance "alter" que je n'avais jamais trop fréquenté à part au tribunal international sur l'Iraq en juin...Rien de bien méchant au contraire, et je me détend vite.... au menu méthodologie de projet, nombreuses rencontres avec des responsables d'ONG (CIMADE, Gisti) sur Paris et familiarisation avec le système français, que je connais logiquement (?) moins que le turc...
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