Global Warming is a lie!
Le moins qu'on puisse dire est que "Youbi" (personne ne dit "Ulan Bataar") se mérite! L'arrivée à 7h à l'aéroport Gengis Khan n'est pas exactement chaleureuse. Le vol Aeroflot en provenance de Moscou (6H) était déja frigorifique et peu confortable, mais le brouillard de pollution, l'air sec à -25° et l'odeur âcre du charbon de bois forment un comité d'accueil peu appréciable.
Après trois jours entiers sur place, je commence à avoir une vision plus large de la ville. U.B a le charme sophisitiqué d'une banlieue de Diyarbakir. Cohérence zéro, immeuble délabrés et soviétiques, avec de temps en temps des bâtiments modernes et resplendissants, témoignant d'un début de développement économique. Le traffic reste très raisonnable par rapport à Istanbul ou Tbilissi. Beaucoup de voitures neuves japonaises ou coréennes.
Théoriquement entourée de montagnes, la ville est de fait encerclée par un brouillard noirâtre qui s'ajoute à la brume glacée naturelle... cette pollution est en fait produite par les "Gir", ces tentes mongoles agglomérées tout autour de U.B... de 600 000 habitants, la ville est passée à plus de un million à la suite d'un exode rural massif de population nomades se sédentarisant autout de la ville de manière chaotique... ce petit monde se chauffe (et on ne peut pas leur en vouloir) au charbon de bois, qui produit une fumée noire et rend l'air irrespirable... Il faudrait emmener une délégation d'anti-nucléaires en voyage organisé dans le coin...
Mais le soleil transperce la brume, et entoure les tentes et les temples boudhistes d'un halo très photogénique...
Plus de photos et de récits à venir après cet avant-goût...
Après trois jours entiers sur place, je commence à avoir une vision plus large de la ville. U.B a le charme sophisitiqué d'une banlieue de Diyarbakir. Cohérence zéro, immeuble délabrés et soviétiques, avec de temps en temps des bâtiments modernes et resplendissants, témoignant d'un début de développement économique. Le traffic reste très raisonnable par rapport à Istanbul ou Tbilissi. Beaucoup de voitures neuves japonaises ou coréennes.
Théoriquement entourée de montagnes, la ville est de fait encerclée par un brouillard noirâtre qui s'ajoute à la brume glacée naturelle... cette pollution est en fait produite par les "Gir", ces tentes mongoles agglomérées tout autour de U.B... de 600 000 habitants, la ville est passée à plus de un million à la suite d'un exode rural massif de population nomades se sédentarisant autout de la ville de manière chaotique... ce petit monde se chauffe (et on ne peut pas leur en vouloir) au charbon de bois, qui produit une fumée noire et rend l'air irrespirable... Il faudrait emmener une délégation d'anti-nucléaires en voyage organisé dans le coin...
Mais le soleil transperce la brume, et entoure les tentes et les temples boudhistes d'un halo très photogénique...
Plus de photos et de récits à venir après cet avant-goût...
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