Le maire de Sur frappe encore!
Abdullah Demirbas est un homme têtu que j'aimerais fort rencontrer!
Il est en effet à la pointe du combat pour la langue kurde en Turquie, faisant de sa municipalité (DTP), sise dans le district de Diyarbakir, une ville pionnière du bilinguisme en Turquie. La dernière décision de son conseil municipal est d'offrir aux administrés des services administratifs dans les deux langues. Il avait auparavant fait éditer des livres pour enfant,
C'est contraire à la constitution, mais pas au bon sens puisque de nombreux (et surtout nombreuses) Kurdes doivent recourir à un tiers parlant turc pour les formalités administratives. Abdullah Demirbas justifie sa décision en disant que la Turquie, monolingue dans les textes, est multilingue dans les faits et que l'administration est au service des citoyens... une étude réalisée à sa demande dans sa ville montre que 72 % des habitants utilisent le kurde comme langue véhiculaire quotidienne...
Il avait auparavant annoncer qu'il allait faire suivre aux employés de mairie des cours de lange Kurde, Turque, Anglaise...Assyrienne et Arménienne! (tout en reconnaissant que peu de personnes parlaient ces deux langues!)
Abdullah Demirbas espère maintenant que le parlement turc suivra l'exemple en inscrivant le multilinguisme de la Turquie dans les textes...
En cette année d'élection? Güldürme beni! (ne me fais pas rigoler!)
Que retenir? Les Kurdes s'enhardissent, et la répression n'est plus ce qu'elle était. Le combat n'a plus lieu d'être dans les montagnes: une telle décision fait plus pour la culture kurde que 100 mines radiocommandées explosant sur les routes de montagne. Prendre de fait ce que la loi ne donne, c'est ce qu'avaient commencé à faire les Bretons à partir des années 60... la différence, c'est que les familles kurdes n'ont jamais cessé d'apprendre le kurde à leurs enfants, intériorisant le mépris et la peur de l'Etat pour leur culture.
Il est en effet à la pointe du combat pour la langue kurde en Turquie, faisant de sa municipalité (DTP), sise dans le district de Diyarbakir, une ville pionnière du bilinguisme en Turquie. La dernière décision de son conseil municipal est d'offrir aux administrés des services administratifs dans les deux langues. Il avait auparavant fait éditer des livres pour enfant,
C'est contraire à la constitution, mais pas au bon sens puisque de nombreux (et surtout nombreuses) Kurdes doivent recourir à un tiers parlant turc pour les formalités administratives. Abdullah Demirbas justifie sa décision en disant que la Turquie, monolingue dans les textes, est multilingue dans les faits et que l'administration est au service des citoyens... une étude réalisée à sa demande dans sa ville montre que 72 % des habitants utilisent le kurde comme langue véhiculaire quotidienne...
Il avait auparavant annoncer qu'il allait faire suivre aux employés de mairie des cours de lange Kurde, Turque, Anglaise...Assyrienne et Arménienne! (tout en reconnaissant que peu de personnes parlaient ces deux langues!)
Abdullah Demirbas espère maintenant que le parlement turc suivra l'exemple en inscrivant le multilinguisme de la Turquie dans les textes...
En cette année d'élection? Güldürme beni! (ne me fais pas rigoler!)
Que retenir? Les Kurdes s'enhardissent, et la répression n'est plus ce qu'elle était. Le combat n'a plus lieu d'être dans les montagnes: une telle décision fait plus pour la culture kurde que 100 mines radiocommandées explosant sur les routes de montagne. Prendre de fait ce que la loi ne donne, c'est ce qu'avaient commencé à faire les Bretons à partir des années 60... la différence, c'est que les familles kurdes n'ont jamais cessé d'apprendre le kurde à leurs enfants, intériorisant le mépris et la peur de l'Etat pour leur culture.
1 commentaire:
Tom,
Quand tu publies, n'hésite pas à me faire suivre avec les références voire des liens, histoire qu'on prolonge.
Bon courage.
François
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