jeudi, janvier 04, 2007

Hips!

Histoire de commencer l'année sur une note ethylique, je vous livre une perle dénichée par Baskin Oran dans Hürriyet du 15 décembre dernier.



Le professeur de théologie de l’Université de Selçuk, H. Tekin déclare que “tant
que l’on n’a pas perdu tout contrôle de soi-même dans l’ivresse, il est
tout à fait possible de se livrer à la prière rituelle après avoir bu.
” (Hürriyet, le 15-12-2006)



Naturellement, l'islam peut faire peur, mais à la sauce turque (sachant que les islamistes radicaux en Turquie sont plus arabes qu'ottomans dans les moeurs!), ca reste assez tolérable...









Serefe!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Aïe ! Aïe ! Aïe ! vous commencez mal l’année Thomas, ivre mort, noyé dans l’alcool vous amalgamez tout ce qui se trouve dans vos parages tant en ce qui concerne les mœurs que les ethnies.
Je ne me vante pas d’être expert dans théologie musulmane, mais en marxiste, j’ai lu de nombreuses biographies de Mahomet, le roi des musulmans, et je peux vous conseiller la meilleure des biographies consacrée à ce prophète autoproclamé, il s’agit de « Mahomet » écrit par Maxime Rodinson et qui fait autorité.
Rodinson nous dit que du temps de Mahomet et en Arabie (espace géographique actuel de l’Arabie malheureuse saoudite) les mœurs étaient très libres et les boissons alcoolisées ainsi que les herbes hallucinogènes se consommaient fréquemment, aussi, il arrivait que des convertis à l’islam venaient prier en état d’ébriété avancée et n’étaient pas en mesure d’accomplir la gymnastique rituelle et les récitations qui suivaient.
Certains jours, ces alcooliques pouvaient perturber les cérémonies religieuses quotidiennes cinq fois répétées. Alors il fut pris une décision, celle de ne pas entrer en mosquée quand on est ivre. D’ailleurs si l’on remonte aux sources, la tradition musulmane rapportée par l’historien le plus connu Al Boukhari, nous dit qu’à Ilya, durant la nuit de l’ascension nocturne, on présenta à Mahomet deux coupes, l’une pleine de vin, l’autre pleine de lait, après les avoir examinées, Mahomet, prit la coupe de lait. Alors, la mythologie musulmane nous dit que l’ange Gabriel, aurait dit « Louange à dieu, il t’a conduit vers la bonne voie, si tu avais pris le vin ton peuple aurait été dans l’erreur »
Par conséquent, les premiers musulmans n’avaient pas interdit la consommation d’alcool mais avaient interdit l’état d’ébriété pour venir dans l’enceinte religieuse prier dieu.
Maintenant je vous invite à élargir votre horizon culturel sur la civilisation musulmane et je vous recommande en particulier la lecture du plus génial poète arabe et musulman Abu Nawass ( 762-815)
« Allons, verse le vin, verse encore et reverse
Dis-moi bien : C’est le vin !
Et ne me fais pas boire en secret, si tu peux
Le dire devant tous. .
Cesse de me blâmer car blâmer est inciter (à boire encore) !
Soigne-moi plutôt avec ce vin qui fut le mal.
Liqueur dorée, les tristesses ne sont point ses hôtes.
Touchée par la pierre, celle-ci serait touchée par la joie.

Ceux qui en Turquie se croient autorisés à être plus musulmans que les musulmans de l’origine, n’ont rien compris à l’histoire, et j’ajoute qu’ils n’ont aucune affinité historique, culturelle ou religieuse dans la connaissance fine de l’islam source de spiritualité.

Bonne année à toutes et à tous !
Maurice.

Anonyme a dit…

J'ai rencontré un des disciples de de ce Monsieur Tekin, cet été au Kurdistan d'Irak. Du moins, je présume : la prière entre deux verres de whisky!
en décrétant qu'on pouvait être croyant et bon vivant!