En route vers....l'Irak!!! 12/08/2005
Le trajet vers la frontière irakienne est une galère sans nom! Partis en retard d'Hassankeyf, nous devons faire étape à Midyat, ancienne ville chrétienne largement kurdisée mais où subsiste une communauté assyrienne. J'ai le temps de visiter l'église, guidé par une troupe de gamins crasseux et speedés.
Après une bonne heure d'attente on grimpe dans un dolmus pour Idil, au nord de Silopi. Le bled, atteint à la nuit noire est peu engageant: des gamins font brûler du plastique, un vent d'orage balaie les rues défoncées...et plus de Dolmus pour Cizre! Heureusement un taxi collectif s'organise et nous atteignons Cizre en pleine tempête de sable vers 21h. Ville frontière, Cizre n'a rien a offrir, si ce n'est une pseudo "tombe de Noé" et un mausolée de Mem et Zin (Roméo et Juliette à la Kurde). L'hotel est propre et climatisé, et offre une étape bienvenue avant de se lancer à l'assaut de la frontière le lendemain. Au matin on nous propose un taxi gratuit pour "l'autre côté": pas par bonté d'âme, mais pour légitimiser un petit traffic de pétrole...le prix est en fait bien lourd: mes fringues puent l'essence pour le reste du voyage! La route de Cizre au poste frontière d'Ibrahim Qalil est un cauchemard: écrasée de chaleur, saturée de poussière et d'odeur d'essence, encombrée par les centaines de camions en file indienne qui attendent leur tour. Dernière ville turque, Silopi est un amas de maisons misérables alignées le long de la route, et la profession principale semble être réparateur de camion. Crasse, odeur d'essence, chaleur. Un chauffeur kurde rencontré une semaine plus tard m'a parlé de 5 à 6 jours d'attente en général.
Je ne m'attarderai pas sur les horreurs de l'administration turque et sur les 3 heures d'attente dans une salle climatisée remplie de Kurdes blasés, les différents bureaux à visiter, la morgue et le racisme des policiers turcs. Notons tout de même le nombre important de Kurdes revenant d'Europe pour passer leurs vacances au pays! On nous appelle du côté kurde, un contact de Roxane à priori, qui me parle en Turc et dit être du PDK. Normal jusque là.
Quand on passe enfin de l'autre côté, tout change. Les policiers, soldats, douaniers, ont tous sourire jusqu'aux oreilles en nous voyant arriver, les "welcome to Kurdistan" sont surréalistes, surtout que le drapeau flotte partout. Nous sommes conduits au bureau de relations publiques, où nous retrouvons notre contact...Nous voilà au Kurdistan !
Après une bonne heure d'attente on grimpe dans un dolmus pour Idil, au nord de Silopi. Le bled, atteint à la nuit noire est peu engageant: des gamins font brûler du plastique, un vent d'orage balaie les rues défoncées...et plus de Dolmus pour Cizre! Heureusement un taxi collectif s'organise et nous atteignons Cizre en pleine tempête de sable vers 21h. Ville frontière, Cizre n'a rien a offrir, si ce n'est une pseudo "tombe de Noé" et un mausolée de Mem et Zin (Roméo et Juliette à la Kurde). L'hotel est propre et climatisé, et offre une étape bienvenue avant de se lancer à l'assaut de la frontière le lendemain. Au matin on nous propose un taxi gratuit pour "l'autre côté": pas par bonté d'âme, mais pour légitimiser un petit traffic de pétrole...le prix est en fait bien lourd: mes fringues puent l'essence pour le reste du voyage! La route de Cizre au poste frontière d'Ibrahim Qalil est un cauchemard: écrasée de chaleur, saturée de poussière et d'odeur d'essence, encombrée par les centaines de camions en file indienne qui attendent leur tour. Dernière ville turque, Silopi est un amas de maisons misérables alignées le long de la route, et la profession principale semble être réparateur de camion. Crasse, odeur d'essence, chaleur. Un chauffeur kurde rencontré une semaine plus tard m'a parlé de 5 à 6 jours d'attente en général.
Je ne m'attarderai pas sur les horreurs de l'administration turque et sur les 3 heures d'attente dans une salle climatisée remplie de Kurdes blasés, les différents bureaux à visiter, la morgue et le racisme des policiers turcs. Notons tout de même le nombre important de Kurdes revenant d'Europe pour passer leurs vacances au pays! On nous appelle du côté kurde, un contact de Roxane à priori, qui me parle en Turc et dit être du PDK. Normal jusque là.
Quand on passe enfin de l'autre côté, tout change. Les policiers, soldats, douaniers, ont tous sourire jusqu'aux oreilles en nous voyant arriver, les "welcome to Kurdistan" sont surréalistes, surtout que le drapeau flotte partout. Nous sommes conduits au bureau de relations publiques, où nous retrouvons notre contact...Nous voilà au Kurdistan !
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