dimanche, juillet 24, 2005

Cappadoce, part 2




J'en étais donc resté à une glissade sur les fesses.
Celle ci aboutit dans un jardin d'Eden, avec en guise de 1000 vierges 2 petits vieux placides et charmants.
Après avoir receptionné nos trois damoiselles, et vérifié du coin de l'oeil que le damoiseau ne s'écrasait pas comme une bouse, ils nous convient une leçon de chose fort intéressante sur l'irrigation du sous-sol cappadocien: instructif, puisque nous comprenons pourquoi sur ce sol crayeux et sec comme un coeur de banquier poussent des abricotiers, cerisiers, pruniers et autres pommiers, sans compter les petites vignes qui donnent le vin de cappadoce: quand on creuse 20 cm, la terre devient humide, merci les sources souterraines

Nous restons 30 minutes sous une tonnelle à nous gaver de fruits murs, à parler politique avec deux pépères. Résidants à Ankara, ceux ci reviennent au pays en été s'occuper de leurs modestes mais fertiles plantations. Prévisible quand on se ballade avec une stagiaire de la commission européenne à Ankara, la discussion s'oriente sur l'admission européenne de la Turquie. Autant dire que l'optimisme ne règne pas...
L'après midi est consacrée au musée de Göreme et ses nombreuses églises. Le planton se satisfait de mon visa étudiant (expiré en septembre 2003) pour m'attribuer un tarif "résident turc" (1,5 euros au lieu de 7 quand même!!!). Le coup de barre après 4h de ballade en plein soleil, est inévitable. A peine Antine et Lise reparties pour Ankara, l'appel de la sieste se fait sentir, et ce n'est que vers 18h que nous réemergeons de notre nit douillet pour une ballade dans les rues de Göreme et une ascension de la colline pour un panorama sur le coucher de soleil.


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