Nous disions donc
Difficile de tout concilier, et par conséquent certaine désertion de blog, je repends!
Nous nous en étions resté à l'arrivée dans le village d'Ürgüp. Enfin village, plutot une ville de 15 000 habitants déja nettement plus active que Göreme, ou du moins d'une activité non tournée vers les flots de routards déversés chaque jour par les Bus. La vieille ville (très vieille) est batie à flanc de colline, constituée soit de maisons troglodytes, soit de batisses en pierre dorée dont l'architecture diffère selon les quartiers. 3 collines surplombent la ville, la plus haute surplombée d'une tombe de Derviche, lieu de pélerinage et surtout magnifique point de vue sur ürgüp et ses environs. Nous y accédons en nous faufilant entre les maisons, en ruine ou habitées, d'un ancien quartier juif, toujours suivis par les deux chiens.
En redescendant, Günce s'arrête dans un magasin de souvenirs pour s'enquérir du nom exact de la pierre utilisée dans le coin. Si ses recherches sont infructueuses, elles sont l'occasion pour moi de me rendre compte que les limites du mauvais goût n'existent virtuellement pas, à l'image de ces reproductions de "cheminées de fée" en plâtre peintes en rose vif. Je n'ai malheureusement pas le réflexe de photographier...
L'architecture du quartier grec diffère un peu, avec des maisons plus classiquement cubiques à 3 étages, aux facades ornées de moulures.
Les rues sont écrasées de chaleur, et l'appel à la prière ne fait pas tiquer un groupe de moustachus occupés à faire un sort à des graines de tournesol sour l'arche d'une mosquée. La ville ne compte pas de monuments exceptionnels, c'est l'ensemble de petites maisons conquêtes en pierre de couleur miel, les petites rues pavées et ombragées qui constitue le charme des vieux quartiers. A noter tout de même un Medresse imposant, ainsi qu'un Hamam.Nous nous en étions resté à l'arrivée dans le village d'Ürgüp. Enfin village, plutot une ville de 15 000 habitants déja nettement plus active que Göreme, ou du moins d'une activité non tournée vers les flots de routards déversés chaque jour par les Bus. La vieille ville (très vieille) est batie à flanc de colline, constituée soit de maisons troglodytes, soit de batisses en pierre dorée dont l'architecture diffère selon les quartiers. 3 collines surplombent la ville, la plus haute surplombée d'une tombe de Derviche, lieu de pélerinage et surtout magnifique point de vue sur ürgüp et ses environs. Nous y accédons en nous faufilant entre les maisons, en ruine ou habitées, d'un ancien quartier juif, toujours suivis par les deux chiens.
En redescendant, Günce s'arrête dans un magasin de souvenirs pour s'enquérir du nom exact de la pierre utilisée dans le coin. Si ses recherches sont infructueuses, elles sont l'occasion pour moi de me rendre compte que les limites du mauvais goût n'existent virtuellement pas, à l'image de ces reproductions de "cheminées de fée" en plâtre peintes en rose vif. Je n'ai malheureusement pas le réflexe de photographier...
L'architecture du quartier grec diffère un peu, avec des maisons plus classiquement cubiques à 3 étages, aux facades ornées de moulures.
Nous nous perdons légèrement dans les ruelles de la vieille ville, pour nous retrouver au milieu de nulle part et forcés de passer par la ville moderne pour rejoindre l'otogar. Inutile de dire que j'en prend pour mon grade pour cette erreur de navigation minime.
Voulant nous rendre à Mustafapasa, nous campons à l'ombre sur un banc de l'Otogar, attendant le départ du bus de 14h30. Plongés dans le lonely planet, nous relevons les yeux à 14h31 pour voir l'antique bus bleu roi disparaître au coin de la rue. On frôle ici la crise de couple, mais le pire est évité et nous patientons jusqu'au bus de 15h30, qui nous amène donc sans encombre, mais avec une lenteur majestueuse, jusqu'au village de Mustafapasa à 5km (en cote). Ce village a été le lieu de tournage d'une série dont le nom m'échappe à cette heure, mais qui semble avoir fait un tabac en Turquie puisque même Günce, assez peu téléphile, semble toute émoustillée à l'idée de parcourir ces rues. Lesquelles semblent bien propres et bien pavées (il faut avouer que le bled ne respire par la misère), ce qui la conduit à persifler qu'elles ont été probablement refaites pour permettre l'actrice principale de marcher en talons.
La "maison grecque", principale figure de la série, a été reconvertie en hôtel et est tout simplement splendide, même si les gérants semblent peu ravis mais résignés en nous voyant entrer dans le hall d'un air badaud puis resortir 2 minutes plus tard.
La ville compte de nombreuses églises orthodoxes, la principale au mileu du village, inacessible (les clés sont à la office du tourisme, l'office du tourisme est fermé le lundi...).
D'autres sont disséminées dans la nature, la mieux conservée datant de la fin du XIXeme, et n'ayant donc été en service qu'une vingtaine d'année.
Nous ne pouvons passer qu'une heure dans ce petit paradis, forcés de prendre le bus de 17h45 en espérant choper le bus de Göreme à Ürgüp à... 18h. Inutile de dire que c'est tendu comme...très tendu, et que je dois faire stopper le chauffeur en catastrophe pour nous permettre de descendre et de rattraper l'autre bus parti 5 min en avance.
La soirée à Göreme est minimaliste, consacrée à soigner les coups de soleil et à préparer les visites du lendemain. Malgré mes réticences, nous obtons pour un "tour" (Tur), seul moyen d'aller visiter la vallée d'Ilhara sans passer la journée en transport. Je suis fondamentalement allergique au concept de voyage organisé, mais la il n'y a vraiment pas le choix. Le guide est foncièrement irritant, les compagnons de voyage sont essentiellement des coréens, et on ne peut visiter que ce qui est au programme...la vallée reste splendide, même si j'ai la bonne idée de me vautrer avec fracas sur les marches glissantes qui y mênent. 5h de "treck" en file indienne, et quelques belles scènes, comme ce champ de moutons.
Au programme un lac volcanique, un monastère troglodyte et la ville de Güzelyurt, qui ressemble beaucoup à Mustafapasa. De retour à Göreme, il faut dire adieu à la pension et à Madame Fatma...
Nous avons réservé nos billets pour Olympos, sur la côte sud, à 2h de routes d'Antalya. Au programme donc 14h de bus de nuit avant de mettre les pieds dans l'eau
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