Ürgüp et Mustafapasa (à vos souhaits)
Parce que c'est bien beau de faire les touristes, mais que parfois les plans galères me démangent, je planifie pour le lendemain un trip héroïque vers le village de Mustafapasa, situé à quelques heures de route (inutile de parler en kilomètres, encore un concept d'occidental perverti) de Göreme. Après un petit dèj solidement rural (pain chaud, olives, tomates, et fromage de brebis)(veto de günce sur un bon oignon frais...),
nous attaquons la journée par une visite à l'église de "El Nazar", accessible par un petit chemin pentu partant sur la droite en suivant la route qui mène au musée. Le gardien de l'église prend en compte mon statut de touriste turcophone étranger mais pas trop et me fait le billet à 3 liras. 2 pour les turcs, 5 pour les étrangers, j'estime progresser sur le processus de naturalisation. L'église visitée, nous nous mettons en quête d'un bus pour Ürgüp.
Le bus, pris en stop sur la route asphaltée (ce qui mérite d'être noté) nous jette à l'otogar d'Ürgüp, ancien village mixte greco turco juif, devenu turco turco turc par la grâce des échanges de populations qui ont suivi la proclamation de la république. C'est le lot de la plupart des villages de Cappadoces, vidés de leur population grecque et repeuplés par les Turcs chassés de Grèce, pour des nations plus pures et plus fortes, sans pellicules ethniques disgracieuses. Ce que les apprentis épurateurs de l'époque n'ont pu effacer, c'est l'architecture grecque des maisons cappadociennes, quelques reliquats d'églises, quelques croix miraculeusement épargnées.
Décendus du bus nous sommes pris en charge par une brave chienne, qui pour une raison indéterminée nous suivra pendant 2 h dans les rues de la vieille ville. Elle sera elle même suivie par un autre clébard, pour une raison bien plus déterminée (snif snif, plotch plotch)
Je continuerai ca demain, suis définitivement crevé...
nous attaquons la journée par une visite à l'église de "El Nazar", accessible par un petit chemin pentu partant sur la droite en suivant la route qui mène au musée. Le gardien de l'église prend en compte mon statut de touriste turcophone étranger mais pas trop et me fait le billet à 3 liras. 2 pour les turcs, 5 pour les étrangers, j'estime progresser sur le processus de naturalisation. L'église visitée, nous nous mettons en quête d'un bus pour Ürgüp.
Le bus, pris en stop sur la route asphaltée (ce qui mérite d'être noté) nous jette à l'otogar d'Ürgüp, ancien village mixte greco turco juif, devenu turco turco turc par la grâce des échanges de populations qui ont suivi la proclamation de la république. C'est le lot de la plupart des villages de Cappadoces, vidés de leur population grecque et repeuplés par les Turcs chassés de Grèce, pour des nations plus pures et plus fortes, sans pellicules ethniques disgracieuses. Ce que les apprentis épurateurs de l'époque n'ont pu effacer, c'est l'architecture grecque des maisons cappadociennes, quelques reliquats d'églises, quelques croix miraculeusement épargnées.
Décendus du bus nous sommes pris en charge par une brave chienne, qui pour une raison indéterminée nous suivra pendant 2 h dans les rues de la vieille ville. Elle sera elle même suivie par un autre clébard, pour une raison bien plus déterminée (snif snif, plotch plotch)
Je continuerai ca demain, suis définitivement crevé...
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