Cappadoce
Après moult réticences (tout le monde y va donc je n'y vais pas, na!), je me laisse finalement convaincre, et nous quittons Istanbul Samedi 17 Juillet pour la Cappadoce. La journée a été consacrée à trouver des billets pour Nevsehir, principale ville de Cappadoce...finalement apitoyé, le vieux moustachu de l'agence nous dégote deux places dans un bus prétenduement bondé: tout s'explique une fois le bus parti: les deux stewarts feront le voyage assis par terre, forcés de nous laisser leurs places. L'argumentaire du moustachu était aussi frappant que mensonger "non ce ne sont pas des touristes, ce sont des turcs, des clients réguliers". Bing. Heureusement pas de vérification ultérieures.
Un voyage en bus en Turquie peut être assez déroutant: d'abord pour la moyenne: elle frôle les 70 km/h, le bus se traînant en ligne droite pour cause de limitations de vitesses incompréhensibles. Ensuite un bus s'arrête toutes les 3h dans des otogars ou des aires d'autoroutes gigantesques et blafardes proposant des services divers, du barbier au fauteuil relaxant massant vibrant. Un touriste italien s'y essaie, et à ma grande satisfaction a l'air parfaitement stupide. Dans le bus il faut subir :
Alors Göreme avouons le, c'est très choli. La place centrale est certes totalement vendue au grand capital, mais dès les petites ruelles l'ambiance change et la vie suit son cours normal. Notre pension est tenue par "Fatma Hanim" (madame Fatma) que nous avons eu au téléphone la veille pour réserver.
Détail cocasse, le numéro donné par Lonely Planet est celui de son mari, duquel elle est separé. Pas rancunier, l'ex mari nous fournit par texto le numéro de son ex douce et tendre. La pension n'est pas évidente à trouver, n'étant indiquée par aucun panneau. "Hayam pansyon" n'est pas déclarée, Fatma Hanim ne paie pas d'impôts, et tout le monde est content. La pension est adorable, creusée dans la pierre, veille maison Cappadocienne restaurée.
Le temps d'y poser nos sacs, et nous partons en quête d'un petit-dèj. A peine arrivés sur la place, nous sommes accueillis par un "THOMAS" strident. A Istanbul je ne me serais pas formalisé, étant fréquemment hèlé par des connaissances en terrasse. Dans un bled de 2000 habitants au milieu de nulle part, c'est déja plus louche, mais rapidement expliqué: à une table de café, Lise et Antine, camarades de promo de Science po Lille: Lise est en stage à Ankara, Antine est venue la visiter, et elles sont là en WE. Rien d'extraordinnaire, si ce n'est qu'on aurait bien pu passer la journée sans se voir!
Après un petit dèj express, en route pour le "Açik Hava Müsesi" (musée en plein air), en fait une vallée fermée ou sont concentrées les plus belles églises troglodytes. Lise connaît le coin comme sa poche (déja 3 ou 4 visites!) et nous emmène loin des sentiers battus pour un tour "alternatif" avec grimpette sous le cagnard, dégustation d'abricots, glissades sur les fesses sur la pierre ponce...
Oui, mais la je rentre juste d'une nouvelle nuit de bus, j'ai juste receptionnée ma Môman à l'aéroport, et j'ai juste envie d'aller bouffer, la suite plus tard
Un voyage en bus en Turquie peut être assez déroutant: d'abord pour la moyenne: elle frôle les 70 km/h, le bus se traînant en ligne droite pour cause de limitations de vitesses incompréhensibles. Ensuite un bus s'arrête toutes les 3h dans des otogars ou des aires d'autoroutes gigantesques et blafardes proposant des services divers, du barbier au fauteuil relaxant massant vibrant. Un touriste italien s'y essaie, et à ma grande satisfaction a l'air parfaitement stupide. Dans le bus il faut subir :
- la clope du chauffeur, qui grille 3 paquets en 10h de route sous le panneau "interdit de fumer",
- Le couple infernal "chauffage+clim" (chaud aux pieds, froid à la tête)
- La radio du chauffeur (toujours Süper FM ou Power Türk, radio de soupes industrielles, scies mécaniques qui vrillent puis liquéfient le cerveau)
- Un réglement stupide qui oblige à couper son téléphone portable dans le bus. Pas pour la nuisance sonore (on est en Turquie quand même!!!), mais parce que ca peut troubler les commandes. Ici je demande un avis d'ingénieur, perso j'ai un gros doute.
- Les voisines: 2 turques voyageant avec...4 gosses sur les genoux (pour payer deux places). Pas de jugement de valeur ici, même les autres turcs sont scandalisés et le font savoir. Les pauvres gosses dorment par terre, la tête contre le siège.
Alors Göreme avouons le, c'est très choli. La place centrale est certes totalement vendue au grand capital, mais dès les petites ruelles l'ambiance change et la vie suit son cours normal. Notre pension est tenue par "Fatma Hanim" (madame Fatma) que nous avons eu au téléphone la veille pour réserver.
Détail cocasse, le numéro donné par Lonely Planet est celui de son mari, duquel elle est separé. Pas rancunier, l'ex mari nous fournit par texto le numéro de son ex douce et tendre. La pension n'est pas évidente à trouver, n'étant indiquée par aucun panneau. "Hayam pansyon" n'est pas déclarée, Fatma Hanim ne paie pas d'impôts, et tout le monde est content. La pension est adorable, creusée dans la pierre, veille maison Cappadocienne restaurée.
Le temps d'y poser nos sacs, et nous partons en quête d'un petit-dèj. A peine arrivés sur la place, nous sommes accueillis par un "THOMAS" strident. A Istanbul je ne me serais pas formalisé, étant fréquemment hèlé par des connaissances en terrasse. Dans un bled de 2000 habitants au milieu de nulle part, c'est déja plus louche, mais rapidement expliqué: à une table de café, Lise et Antine, camarades de promo de Science po Lille: Lise est en stage à Ankara, Antine est venue la visiter, et elles sont là en WE. Rien d'extraordinnaire, si ce n'est qu'on aurait bien pu passer la journée sans se voir!
Après un petit dèj express, en route pour le "Açik Hava Müsesi" (musée en plein air), en fait une vallée fermée ou sont concentrées les plus belles églises troglodytes. Lise connaît le coin comme sa poche (déja 3 ou 4 visites!) et nous emmène loin des sentiers battus pour un tour "alternatif" avec grimpette sous le cagnard, dégustation d'abricots, glissades sur les fesses sur la pierre ponce...
Oui, mais la je rentre juste d'une nouvelle nuit de bus, j'ai juste receptionnée ma Môman à l'aéroport, et j'ai juste envie d'aller bouffer, la suite plus tard
5 commentaires:
Tout à fait d'accord pour les remarques sur les bus !!!
Heureusement que tu n'as pas fait ce trajet il y a 10 ans ... tout le monde fumait !
Pour l'extinction du portable il faudrait qu'on se renseigne car un ami m'a fait éteindre mon portable dans sa WV Passat pour les mêmes raisons il y a un mois !
Ca doit interférer avec les communications avec la tour de contrôle...
le plus fun c'est quand on te fait les gros yeux dans les bus stanbouliotes, les vieux rouges "made in hungary"... la on a vraiment du mal à piger ce que ca peut dérégler, on se demande déja comment ca roule!!
Il faut dire que les bus stanbouliotes ne sont pas représentatifs de la joie et de la bonne humeur turque non plus.
Rien que le fait d'y parler et surtout d'y rire en français suffit à provoquer l'agacement de tous ces pauvres banlieusards !
T'as déja essayé de faire Eminonu-une banlieue d'Istanbul entre 17h et 18h un soir de pluie en hiver ?
Pour les 2 femmes avec les 4 morveux, c'est l'ambiance des bus turcs en été !
Encore une raison pour laquelle je préfère le prendre l'hiver, les 2 autres étant :
1/ Y a que le chauffage, sans la clim'
2/ Ca sent pas la chaussette !
Ceci dit il y a pas de réduction en fonction de l'âge et ça aussi c'est lourd. Et en plus il y a fort à parier que ces deux pauvres femmes n'ont pas effectué les réservation elles-mêmes, mais plutôt les membres masculins de leur famille !
J'ai moi-même effectué un Antalya-Van, en été, en compagnie de ma femme, mes 3 enfants et 6 autres membres de ma belle-famille
Ca faisait 11 en tout (4 adultes, 1 ado et 6 enfants)
Il a fallut que je menace de faire le trajet à part en avion pour que mon beau-père accepte ... que l'on réserve 8 sièges plutôt que 7 !
Heureusement que j'avais amené des dragées homéopathiques pour les mioches ! 26 h de bus avec un garcon de 4 ans sur les genous ca fait long ! Même si sous l'effet du comprimé il a dormi 15 h !
Ton beau-père est pas kurde ? Tu peux pas comprendre !
Nan nan mon "beau père" est juste turc, j'ai pas poussé le vice à ce point ;)
bon la belle mère est laze, c'est déja ca :o)
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