Le DSP tente la refondation de la gauche
Baykal semble décidé à saborder le navire plutôt que d'en abandonner le commandement. L'exaspération grandit dans les rangs du CHP, mais c'est du côté du DSP que sonne la révolte. Zeki Sezer, le leader du DSP, ancien parti d'Ecevit, a commencé à prendre ses distances avec le parti avec qui il avait pourtant fait une alliance électorale, présentant ses candidats sur une liste communes. L'alliance a été pratiquement rompue dimanche lors du congrès du DSP.
Contrairement aux députés CHP, les députés qui ont rejoint le DSP après le 22 juillet prennent actuellement part au scrutin présidentiel. Ils ont également annoncé être prêt à collaborer avec l'AKP pour le vote de nouvelles modifications de la constitution, le CHP ayant déja déclaré ne même pas vouloir en entendre parler.
Sezer ne se prive plus de critiquer Baykal: "on ne peut pas se prétendre de gauche et exclure toute une partie de l'Anatolie" martèle-t-il. On sait en effet que le CHP n'a pas pris la peine de faire campagne au Kurdistan, sachant trop bien que dans l'esprit des Kurdes, le CHP ne vaut pas plus que le MHP.
Contrairement aux députés CHP, les députés qui ont rejoint le DSP après le 22 juillet prennent actuellement part au scrutin présidentiel. Ils ont également annoncé être prêt à collaborer avec l'AKP pour le vote de nouvelles modifications de la constitution, le CHP ayant déja déclaré ne même pas vouloir en entendre parler.
Sezer ne se prive plus de critiquer Baykal: "on ne peut pas se prétendre de gauche et exclure toute une partie de l'Anatolie" martèle-t-il. On sait en effet que le CHP n'a pas pris la peine de faire campagne au Kurdistan, sachant trop bien que dans l'esprit des Kurdes, le CHP ne vaut pas plus que le MHP.
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