mercredi, novembre 07, 2007

Engagez vous, rengagez vous qu'ils disaient

Pauvres otages libérés! Ils doivent maintenant regretter la tranquillité de leur brève captivité dans les monts Kandil...ou de ne pas être morts en martyrs en refusant de se rendre après avoir vu 12 de leurs camarades tomber.



Ils sont maintenant interrogés par les forces armées turques, depuis plusieurs jours, sans possibilité de se défendre.

Mehmet Ali Sahin, ministre de la justice, a déclaré "Aucun membre des forces armées turques n'aurait du se trouver dans une telle situation. Je ne peux pas accepter le fait qu'ils sont partis avec les terroristes cette nuit la. JE NE PEUX PAS ETRE TRES HEUREUX DE LEUR LIBERATION"

On imagine la joie de Madame Sahin, à l'idée que son mari serait contrarié par le non sacrifice volontaire de son fiston pendant son service militaire. La presse turque devrait se poser la question: si il y a un Mehmet Ali Sahin junior, OU fait il son service? A Izmir? A Bodrum? Vérification faite, Mehmet Ali Bey a 4 enfants...

Mehmet Ali Sahin, Ministre de la justice

Cemil Cicek lui se contente de blâmer les députés DTP qui sont allés négocier la libération des prisonniers avec le PKK. Encore tout faux les gars, bien essayé... Le procureur d'Ankara les a déja attaqué pour liens avec une organisation historique.

Bianet cite l'exemple de la libération de Coskun Kirandi, prisonnier du PKK en 2005. La délégation qui avait négocié avec le PKK à l'époque avait été attaquée pour "diffuser la propagande d'une organisation terroriste", mais la cour pénale de Malatya avait jugé que l'initiative était basée sur des "raison humanistes".

Humaniste, humaniste...ça rime avec séparatiste ça, c'est louche!

Hürriyet se pose légitimement la question

SERONT ILS JUGES? Les réponses ici...


La leçon sera sûrement retenue par les prochaines prisonniers du PKK. Vu la reconnaissance de la mère patrie, ils resteront bien sagement dans les montagnes, quitte à se farcir une rééducation politique complète. Au moins ils parlent déja la langue officielle du PKK...

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca en devient pathétique tous ça... Ils me font pitiés au plus haut point!!

Vive la démocratie en Turquie!

Tom a dit…

Pour une fois on est d'accord :s

1/2KL a dit…

Sommes-nous vraiment surpris ?

Ne s'attendait-on pas à des suspicions de "traîtrise", etc... ?

Franchement, c'était largement prévisible. On sait comment ça fonctionne.

Anonyme a dit…

Je me permets de « copier/coller » un article de l’AFP (que certainement bcp ont déjà lu) daté du 6/11/2007 ; Au plus grand bonheur de certains détracteurs du PKK, je vous fais donc part de ce cadeau…

Avant j’ajouterai deux petites choses :
On dit que le PKK dépouille les villageois de leurs biens, qu’il est autoritaire est sans pitié contre les traitres…. « On dit … » et on se réfère à certaines paroles d’individus douteux pour appuyer ses théories… « On dit » beaucoup de choses…

Par exemple, Parlant de « ces nombreux traitres » qui ont abandonné le Parti, et qu’en général le PKK à selon dit « l’habitude d’éliminer »…

Personnellement j’en connais une dizaine vivants en France à avoir laissé les armes car « trop difficile pour eux les conditions de vie là bas », figurez vous qu’ils vivent très bien ici et participent toujours aux rassemblements du parti.

De mêmes, les anciens cadres comme Gulmus (que certains connaissent, lol), qui est l’un des plus virulents opposants du « système APO » vit tranquillement comme bcp d’autres en Europe, et à toujours gardé ses relations avec d’autres personnalités au sein du PKK.
Je rappelle que c’est le même Gulmus qui se prend pour un «courageux »qui bénéficia des plus grands égards du PKK et de ses sympathisants après s’être aperçu de son cancer, le parti réussira à lui trouver une greffe du poumon… il vit tranquilou mainetant le père Gulmus et il se cache bien de dire pourquoi lui il vit toujours, et que d’autres petits combattants n’ont pas eu la même chance et les mêmes attentions… voila cela est une des erreurs du PKK qui lui péta à la gueule. Faire des traitements de faveurs …

Mais certains « adversaires du PKK » auront voulu qu’ils soient liquidé, pour dire « vous avez vu les méthodes du PKK ?… »
Ces anciens cadres la plupart n’ont jamais voulu la fin du PKK, mais voulez des changements sur la manière de le diriger !

De plus beaucoup d’entre eux n’étaient pas d’accord avec les méthodes d’APO de « l’autocritique », certes mais n’étaient pas aussi d’accord « le cessez le feu » mais voulaient une guerre totale avec l’armée.

Alors cela me fait bien rire que d’autres viennent nous sortir une tartine de critiques, « le PKK à fait ça, le PKK à fait ceci », donc juger pour critiquer et en se servant des exemples d’anciens cadres ayants quitté le PKK, pour dire à la fin qu’il faut que le PKK disparaisse.

Désolé, cette démonstration est totalement sournoise et détourne volontairement les faits dans leurs contextes
Oui, « On dit » beaucoup de choses sur le PKK, ceux qui ont comme discours du genre « On dit » sont souvent ceux qui n’ont jamais connu le PKK de l’intérieur.
Ceux qui ont dit « je plains les militants » (du PKK) doivent plus se plaindre eux-mêmes de leurs nombreuses contradictions…




Ainsi disais-je, cet article parmi tant d’autres permet de rétablir certaines véracités et en contredire beaucoup d’autres.

Abdoullah et Zina, "true romance" dans les maquis du PKK:

« Il y a douze ans, Abdoullah quittait son petit village du Kurdistan turc pour s'engager dans les maquis du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Pas un instant, il n'aurait pu imaginer qu'il y découvrirait l'amour dans les bras d'une jeune rebelle.

"En 1994, j'étais un jeune homme vigoureux dans la fleur de l'âge. Je rêvais de la lutte engagée pour la défense de l'identité kurde", raconte Abdoullah, moustache en croc et cheveux noirs bouclés sur une peau tannée par le soleil.

"J'ai donc décidé de rejoindre les rangs du PKK", explique cet homme de 32 ans.

"Dans la montagne, avec mes frères d'armes du PKK, nous passions l'essentiel de notre temps à lire, échanger nos opinions et discuter d'un rêve que nous appelions +Kurdistan+, une voie que nous n'avons jamais regretté d'avoir choisie", se souvient-il.

"Il y a eu des moments difficiles, la guerre, les camarades tués... j'ai même été blessé".

"Et puis un jour, j'ai croisé le chemin de Zina, une jeune combattante du PKK, de cinq ans ma cadette", lâche Abdoullah, un éclair de ravissement dans les yeux.

"Nous sommes tombés amoureux. Notre passion était folle, il était impossible de cacher notre amour", dans un lieu où les relations sexuelles ou amoureuses sont pourtant strictement proscrites.

Créé en 1978, le PKK lutte pour la création d'un Etat kurde indépendant dans le Sud-Est de la Turquie. Il est considéré comme une "organisation terroriste" par Ankara, les Etats-Unis et l'Union européenne,
D'obédience marxiste-léniniste, le PKK est l'une des rares guérillas dans le monde à promouvoir la présence de combattantes dans ses rangs.

"Nous avons essayé de ne rien dire ni montrer, mais nos chefs ont vite découvert notre secret. Ils ont alors exigé que nous abandonnions la lutte armée", regrette Abdoullah. "Pas de place pour les histoires d'amour ici, ont-ils justifié".

"Nous avons dû remettre nos armes individuelles, quitter nos montagnes et ce rude mode de vie auquel nous avions pourtant pris goût".

Les deux tourtereaux se sont depuis lors mariés. Abdoullah a trouvé un travail "dans le civil", explique-t-il laconiquement, dans une localité du Kurdistan irakien (nord de l'Irak) qu'il refuse également de nommer.

"La lutte armée est finie pour nous, nous sommes désormais deux époux ordinaires qui tentent de vivre normalement et espèrent fonder rapidement une famille".

Zina est devenue une femme au foyer modèle, qui cuisine, s'occupe du ménage et "attend son impatiemment le retour de son mari", plaisante Abdoullah d'un air malicieux.

"Nous sommes des amoureux, comme partout ailleurs dans le monde. Notre histoire rappelle ces fameuses romances de la culture populaire kurde qu'on lit aux enfants dans les écoles, comme +Khajo et Siabend+, ou +Farhad et Shirine+"
En bon sympathisant du PKK qu'il est resté, Abdoullah est intarissable sur "la lutte historique du peuple kurde" et "les droits inaliénables du Kurdistan indépendant".

Face aux menaces d'incursions turques, Abdoullah, aujourd'hui un "mari heureux", se dit cependant prêt à reprendre les armes et à de nouveau revêtir le pantalon bouffant et repasser la large ceinture de toile si caractéristique des rebelles séparatistes.

"Les Etats-Unis ne laisseront pas la Turquie envahir le nord de l'Irak", affirme-t-il, en épluchant la presse du jour. "Mais si il le faut, je suis prêt à quitter ma tendre épouse et à me sacrifier pour ma patrie".

Sources AFP


Hamadan

Anonyme a dit…

". Au moins ils parlent déja la langue officielle du PKK..."

Joli tacle et c'est tellement vrai...

Sandrine Alexie a dit…

Je pense que les 3 émissaires du DTP savaient parfaitement ce qui les attendaient, c'était même couru d'avance, mais le geste était tactique. Par contre les soldats, ils s'y attendaient sans doute un peu moins. ça va encore enthousiasmer les troupes pour une incursion en Irak, tiens, déjà que les appelés crèvent de trouille, de savoir qu'en cas de défaite il ne leur ait même pas permis de se rendre.

Legleg a dit…

Vu la mentalité de l'armée turque, je m'attendais à ce que ces soldats soient qualifiés de traitres.
Mais de là à passer en jugement...

Finalement ,les prochains supplieront pour qu'on ne les relache pas.
Si vous n'êtes pas sage ,on vous relache!

Anonyme a dit…

Voici le lien de l'article de l'AFP sur le site de l'institut kurde dont parle Hamadan. Nettement moins positif vis à vis du PKK que ce qu'il suggère.

http://www.institutkurde.org/info/?subaction=showfull&id=1194429087&archive=&start_from=&ucat=1&

Anonyme a dit…

“Lors d'une première rencontre dans la montagne irakienne de Qandil, sept mois avant sa spectaculaire défection, Osman Öcalan, qui croyait alors pouvoir prendre la direction du parti et le débarrasser de ses violentes et staliniennes coutumes, nous avait confié que "l'une de (ses) priorités" était de lever l'interdit obscurantiste imposé par son frère aux combattants des deux sexes cachés dans les redoutes de montagne. —>

ouais, ben on n’est pas au club Med. Le PKK n’est pas un lien de rencontre pour futur époux. Faut peut être pas oublier que la guérilla fonctionne comme l’armée... sauf qu’elle n’évolue pas dans un cadre juridique...

Je connais beaucoup d'anciens combattants du PKK qui ont déposé les armes et se sont mariés par la suite. Il n'y a pas eu de soucis pour eux. Donc... Il ne faut pas faire d'un cas comme celui d'Osman Ocalan une généralité.

Tom a dit…

Chansons autour du feu, terrain de volley, discours moralisateurs...t'as raison c'est pas le club med, plutôt un camp scout un peu trash... :)

Anonyme a dit…

« Voici le lien de l'article de l'AFP sur le site de l'institut kurde dont parle Hamadan. Nettement moins positif vis à vis du PKK que ce qu'il suggère. »

-->Mais moi je ne suggère rien du tout mon cher anonyme, j’ai simplement filé un article de l’AFP.
Car à vous entendre on croirait que j’ai changé l’article à ma sauce ! vraiment n’importe quoi, la vérité est difficile à entendre certainement. lol
De plus le lien que tu files ne concerne pas celui dont on parle.
L’article dont j’ai copié/collé son lien : http://www.institutkurde.org/afp/?src=http://afp.institutkurde.org/AFP/francais/topics/actu/071107081529.xp6qlyxd.xml

Donc, la prochaine fois cher anonyme prend la peine de faire une intervention plus pertinente, et ne pas participer histoire de casser du sucre…

Hamadan

Anonyme a dit…

http://www.institutkurde.org/afp/?src=http://
afp.institutkurde.org
/AFP/francais/
topics/actu/071107081529.
xp6qlyxd.xml

plus exactement ça, Mais je ne comprends pas pourquoi le lien n’apparaît pas complètement sur le blog, si quelqu'un peut bien mettre directement le lien…

Merci d’avance


Hamadan

Haydar a dit…

Ils ont bien besoin de ça... non? Tom cherche toujourss la petite merde la hein :)

Si on lui dit "Non, ils n'ont pas droit à s'amuser" il fait une crise, et quand on lui dit "oui, ils ont droit à un terrain de volley, à des chants autour du feu" il fait encore une crise... ahlala pathétique

Haydar a dit…

Ah oui, et la langue officielle est bien le kurde :) Le tacle dans le vide c'est vrai que c'est assez impressionnant ...

Au PKK, on vous apprend même les autres dialectes kurdes ;)

Tom a dit…

je fais pas une crise je me moque gentiment ;) t'es sur que t'es Kurde? tous ceux que j'ai cotoyé passaient leur temps à faire des blagues et à se bidonner...

Haydar a dit…

Si je suis Kurde, mais nos blagues sont plus recherchés... t'as pas du assez les cotoyer pour comprendre notre humour :)

Anonyme a dit…

Page qu'on recherche est exactement ça :

Abdoullah et Zina, "true romance" dans les maquis du PKK (http://www.institutkurde.org/afp/archives/071107081529.xp6qlyxd.html)