Kemal Kerinçsiz est un GENIE
Je retire tout ce que j'ai dit sur le président de l'union des avocats nationalistes: ce type est GIGANTESQUE. Il rentrera dans l'histoire aux cotés du ministre de l'information de Saddam Hussein, Mohammed Saeed al Sahaf, celui qui annonçant la défaite pitoyable des armées américaines alors qu'elles entraient dans Bagdad. Tant d'abnégation, de coeur à l'ouvrage, de mépris du ridicule international méritent en effet tout notre respect.
Kemal Kerinçsiz est un grand homme, qui se bat pour ses idées, jusqu'au bout. Il vient d'annoner qu'il allait attaquer L'ACADEMIE ROYALE SUEDOISE pour avoir osé descerner le prix nobel de littérature à Orhan Pamuk. Il avoue cependant devoir étudier le système légal suédois.
Il ajoute par ailleurs que les travaux de Pamuk "ne valent rien", et sont dignes d'un auteur de troisième classe. Il n'a d'ailleurs pu finir que "Neige", et n'a pas réussi à lire plus de 50 pages des autres. On le croit sans peine! Comment imaginer ce nabot moustache fielleux et mégalomaniaque se délécter devant les savantes digressions de Pamuk sur les miniatures de l'école de Tabriz dans "Mon nom et rouge"... Le pauvre homme avait l'impression de "perdre son temps!", et quand on voit la noble tâche qu'il a devant lui, on le comprend sans peine...
D'autres partis ultranationalistes, syndicats de profs ronchons et journaux illuminés crachent leur venin sur le pauvre Pamuk. C'est probablement la première fois qu'un prix nobel provoque la "honte" d'une partie (ridicule) de son propre pays...
Kemal Kerinçsiz est un grand homme, qui se bat pour ses idées, jusqu'au bout. Il vient d'annoner qu'il allait attaquer L'ACADEMIE ROYALE SUEDOISE pour avoir osé descerner le prix nobel de littérature à Orhan Pamuk. Il avoue cependant devoir étudier le système légal suédois.
Il ajoute par ailleurs que les travaux de Pamuk "ne valent rien", et sont dignes d'un auteur de troisième classe. Il n'a d'ailleurs pu finir que "Neige", et n'a pas réussi à lire plus de 50 pages des autres. On le croit sans peine! Comment imaginer ce nabot moustache fielleux et mégalomaniaque se délécter devant les savantes digressions de Pamuk sur les miniatures de l'école de Tabriz dans "Mon nom et rouge"... Le pauvre homme avait l'impression de "perdre son temps!", et quand on voit la noble tâche qu'il a devant lui, on le comprend sans peine...
D'autres partis ultranationalistes, syndicats de profs ronchons et journaux illuminés crachent leur venin sur le pauvre Pamuk. C'est probablement la première fois qu'un prix nobel provoque la "honte" d'une partie (ridicule) de son propre pays...
2 commentaires:
Belle photo en tout cas !
Dis-moi ça veut dire quoi "kerinç" ? Que je sache de quoi ce pauvre homme est privé...
Bonne question, et j'en sais rien...je trouve pas!
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