On reparle des Türkmènes
Apparemment, le fait que je parle des Kurdes sans parler des Türkmènes est une preuve irréfutable de mon biais anti-turc et de mon racisme latent.
Je répare le préjudice en tentant de m'intéresser un peu plus à ce sujet.
Je rappelle pour mémoire un article pas si vieux ou je m'intéressais un peu au Front Türkmène Irakien
http://istanbuldakitom.blogspot.com/2006/10/la-carte-trkmne.html
Je m'autocite encore, avec un extrait de mon mémoire concernant les tentatives d'Ankara d'instrumentaliser la minorité Türkmène en 2003 et 2004 (ACTUALISE EN 2004 DONC)
Je répare le préjudice en tentant de m'intéresser un peu plus à ce sujet.
Je rappelle pour mémoire un article pas si vieux ou je m'intéressais un peu au Front Türkmène Irakien
http://istanbuldakitom.blogspot.com/2006/10/la-carte-trkmne.html
Je m'autocite encore, avec un extrait de mon mémoire concernant les tentatives d'Ankara d'instrumentaliser la minorité Türkmène en 2003 et 2004 (ACTUALISE EN 2004 DONC)
Refusant pendant des décennies tout droit spécifique et même une reconnaissance officielle à sa minorité kurde, Ankara se pose sans y voir de contradiction en défenseur des droits inaliénables et notamment linguistique de la minorité turkmène ou turcomane au Kurdistan Irakien. Leur présence en Irak remonte à la conquête Seldjoukide Les ultra nationalistes, notamment le MHP et le BBP100 lors des préparatifs de l’intervention américaine en Mars 2003, revendiquaient les anciens vilayet de Mossoul et Kirkuk comme partie du territoire turc, notamment au titre des « millions de frères turcomans ». Turgut Özal avec le premier caressé de nouveau publiquement le rêve de rattacher la ville de Kirkuk et ses gisements pétroliers.
Cette politique est pourtant depuis peu dénoncée en Turquie même comme un « politique étrangère tribale » par l’éditorialiste du quotidien Tercüman, Cengiz Candar. Le pouvoir turc allègue ainsi qu’on « ne crée pas un état pour deux chefs de tribus », tout en recevant en grande pompe les chefs de tribus turcomanes au ministère des affaires étrangères. La carte Turcomane est jouée au travers du Front Turcoman (Türkmen Cephesi), parti nationaliste faisant référence à la longue domination ottomane sur la région. Après des années d’oubli consécutifs à la dénonciation des fantasmes panturquistes d’Enver Pacha par Mustafa Kemal Atatürk dans les années 20, on a vu la redécouverte des « frères » du nord Irak, vite instrumentalisés par les nationalistes et l’armée. Le Front Turcoman regroupe depuis le 24 avril 1995 regroupant le Irak Milli Türkmen Partisi (le Parti National Turcoman Irakien), le Türkmen Partisi (le Parti Turcoman) et le Türkmen Birlik Hareketi (le Mouvement d’Unité Turcomane). Aujourd’hui son président est Sanan Ahmat Aga et regroupe : le Parti NationalTurcoman Irakien (Irak Milli Türkmen Partisi), le Parti de la Main Turcomane (Türkmeneli Partisi), le Mouvement des Indépendants Turcomans (Türkmen Bagimsizlar Hareketi), le Club de la Fraternité Turcomane (Türkmen Kardeslik Kulübü), l’Association culturelle et d’aide des Turcs d’Irak (Irak Türklerinin Kültürel ve Yardim Dernegi) et la Fondation culturelle et de l’ « unité du travail » Turcomane (Türkmen Is birligi ve Kültürel Müessesesi).
Sanan Ahmet Aga évalue à 3 000 000 le nombres de Turkmènes vivant en Irak, estimés habituellement à 500 000, et revendique pour son peuple les villes de Mossoul et Kirkuk, considérées par les Kurdes comme partie intégrante d’un futur Kurdistan autonome, menaçant
en février 2003 de réclamer l’intervention des troupes turques si les forces kurdes essayaient
d’en prendre le contrôle. Il revendique comme faisant partie intégrante du « Türkmeneli », pays des Turcomans, outre donc les villes de Kirkuk, Mossoul, Erbil qui ont été« colonisées » par les Kurdes chassés de leur village une bande allant de la frontière turque à la frontière iranienne De fait malgré les « garanties » apportées aux turcs par les Américains dans les dernières semaines précédant la guerre, la prise par les peshmergas de Kirkuk et de Mossoul, où vivent de fortes communautés Turkmènes, mais aussi des colons arabes qui ont remplacé les Kurdes chassés par le régime ne faisait guère de doute. Il est de plus intéressant de noter qu’une partie de la minorité Turkmène s’est opposé à l’idée d’une intervention turque : Jawdat Al Najar, ministre turkmène au sein du GRK à Erbil est allé jusqu’à affirmer que « Les Turkmènes se battront contre les Turcs avec les Kurdes » évoquant le respect par les institutions kurdes des droits de sa minorité (enseignement de la langue, télévision, radio, publications…),ce qui contraste avec ceux des Kurdes de Turquie.
Dans une interview donnée en décembre 2002, il dénonçait déjà les tentatives d’exploitation des Turcomans par Ankara, allant jusqu’à affirmer que la Turquie devrait appuyer aussi bien les Kurdes que les Turcomans et que « la terre des Turcomans est maintenant le Kurdistan ».106 En juillet 2003, le Front Turcoman s’est signalé en refusant de livrer ses armes interdites aux américains (le PDK et l’UPK étaient exemptés de cette mesure). Les incidents opposants régulièrement Turcomans et Kurdes dans les villes de Kirkuk et Mossoul, (13 morts dont 7 Turcomans le 23 Août) sont largement couverts par la presse Turque, et constituent un des principaux problèmes auxquels doit faire face le GRK.
Un an après le début du conflit, l’échec de la politique Turkmène de la Turquie semble consommé : un journal comme le Turkish Daily News, plutôt progressiste mais partisan de l’entrée en guerre de la Turquie pour contrôler le Kurdistan Irakien se permet de parler du « flop » de la Turquie. C’est la « crédibilité » du Front Turcoman qui est ici mise en doute, handicapée par la faiblesse numérique de la population turcomane dans les zones Kurdes, c’est aussi celle d’Ankara qui est dénoncée, au sein même de la population turcomane : opprimés depuis la fondation de la république Irakienne, les Turcomans n’ont bénéficié que tardivement du soutien d’un « protecteur » auparavant soucieux de ses bons rapports avec le
régime de Sadam Hussein.
Au travers d’interviews dans la presse turque transparaît la prise de conscience chez les Turcomans de l’instrumentalisation dont ils sont l’objet, et du but réellement recherché, intervenir dans les affaires internes du Kurdistan Irakien. .. Chez les Turcomans irakiens, le Font Turcoman est finalement crédité d’une audience très faible et n’est pas représentatif de la population qu’il entend incarner. Une partie des Turcomans, de confession chiite, s’est même tournée vers les Arabes chiites radicaux de Mocktader al-Sadr et sont utilisés à Kirkuk pour alimenter la tension entre Turcomans, Arabes et Kurdes. Ankara a également échoué à imposer une représentation turcomane conséquente au sein du conseil de gouvernement irakien, en voulant absolument y introduire le Türkmen cephesi. Malgré les affrontements sporadiques entre Kurdes et Turcomans dans les villes de Kirkuk et Mossoul, il semblerait que les politiciens turcomans, lassés d’être instrumentalisés par la Turquie, se tournent vers l’autorité kurde au travers de ses trois représentants au conseil de gouvernement, Massoud Barzani, Jalal Talabani et Mahmud Osman (Dirigeant du Parti Socialiste du Kurdistan, PSK) pour faire passer leurs revendications face aux Arabes sunnites et chiites.
Je vais maintenant me plonger dans la Türkmenosphère et voir ce qui se dit actuellement...
Cette politique est pourtant depuis peu dénoncée en Turquie même comme un « politique étrangère tribale » par l’éditorialiste du quotidien Tercüman, Cengiz Candar. Le pouvoir turc allègue ainsi qu’on « ne crée pas un état pour deux chefs de tribus », tout en recevant en grande pompe les chefs de tribus turcomanes au ministère des affaires étrangères. La carte Turcomane est jouée au travers du Front Turcoman (Türkmen Cephesi), parti nationaliste faisant référence à la longue domination ottomane sur la région. Après des années d’oubli consécutifs à la dénonciation des fantasmes panturquistes d’Enver Pacha par Mustafa Kemal Atatürk dans les années 20, on a vu la redécouverte des « frères » du nord Irak, vite instrumentalisés par les nationalistes et l’armée. Le Front Turcoman regroupe depuis le 24 avril 1995 regroupant le Irak Milli Türkmen Partisi (le Parti National Turcoman Irakien), le Türkmen Partisi (le Parti Turcoman) et le Türkmen Birlik Hareketi (le Mouvement d’Unité Turcomane). Aujourd’hui son président est Sanan Ahmat Aga et regroupe : le Parti NationalTurcoman Irakien (Irak Milli Türkmen Partisi), le Parti de la Main Turcomane (Türkmeneli Partisi), le Mouvement des Indépendants Turcomans (Türkmen Bagimsizlar Hareketi), le Club de la Fraternité Turcomane (Türkmen Kardeslik Kulübü), l’Association culturelle et d’aide des Turcs d’Irak (Irak Türklerinin Kültürel ve Yardim Dernegi) et la Fondation culturelle et de l’ « unité du travail » Turcomane (Türkmen Is birligi ve Kültürel Müessesesi).
Sanan Ahmet Aga évalue à 3 000 000 le nombres de Turkmènes vivant en Irak, estimés habituellement à 500 000, et revendique pour son peuple les villes de Mossoul et Kirkuk, considérées par les Kurdes comme partie intégrante d’un futur Kurdistan autonome, menaçant
en février 2003 de réclamer l’intervention des troupes turques si les forces kurdes essayaient
d’en prendre le contrôle. Il revendique comme faisant partie intégrante du « Türkmeneli », pays des Turcomans, outre donc les villes de Kirkuk, Mossoul, Erbil qui ont été« colonisées » par les Kurdes chassés de leur village une bande allant de la frontière turque à la frontière iranienne De fait malgré les « garanties » apportées aux turcs par les Américains dans les dernières semaines précédant la guerre, la prise par les peshmergas de Kirkuk et de Mossoul, où vivent de fortes communautés Turkmènes, mais aussi des colons arabes qui ont remplacé les Kurdes chassés par le régime ne faisait guère de doute. Il est de plus intéressant de noter qu’une partie de la minorité Turkmène s’est opposé à l’idée d’une intervention turque : Jawdat Al Najar, ministre turkmène au sein du GRK à Erbil est allé jusqu’à affirmer que « Les Turkmènes se battront contre les Turcs avec les Kurdes » évoquant le respect par les institutions kurdes des droits de sa minorité (enseignement de la langue, télévision, radio, publications…),ce qui contraste avec ceux des Kurdes de Turquie.
Dans une interview donnée en décembre 2002, il dénonçait déjà les tentatives d’exploitation des Turcomans par Ankara, allant jusqu’à affirmer que la Turquie devrait appuyer aussi bien les Kurdes que les Turcomans et que « la terre des Turcomans est maintenant le Kurdistan ».106 En juillet 2003, le Front Turcoman s’est signalé en refusant de livrer ses armes interdites aux américains (le PDK et l’UPK étaient exemptés de cette mesure). Les incidents opposants régulièrement Turcomans et Kurdes dans les villes de Kirkuk et Mossoul, (13 morts dont 7 Turcomans le 23 Août) sont largement couverts par la presse Turque, et constituent un des principaux problèmes auxquels doit faire face le GRK.
Un an après le début du conflit, l’échec de la politique Turkmène de la Turquie semble consommé : un journal comme le Turkish Daily News, plutôt progressiste mais partisan de l’entrée en guerre de la Turquie pour contrôler le Kurdistan Irakien se permet de parler du « flop » de la Turquie. C’est la « crédibilité » du Front Turcoman qui est ici mise en doute, handicapée par la faiblesse numérique de la population turcomane dans les zones Kurdes, c’est aussi celle d’Ankara qui est dénoncée, au sein même de la population turcomane : opprimés depuis la fondation de la république Irakienne, les Turcomans n’ont bénéficié que tardivement du soutien d’un « protecteur » auparavant soucieux de ses bons rapports avec le
régime de Sadam Hussein.
Au travers d’interviews dans la presse turque transparaît la prise de conscience chez les Turcomans de l’instrumentalisation dont ils sont l’objet, et du but réellement recherché, intervenir dans les affaires internes du Kurdistan Irakien. .. Chez les Turcomans irakiens, le Font Turcoman est finalement crédité d’une audience très faible et n’est pas représentatif de la population qu’il entend incarner. Une partie des Turcomans, de confession chiite, s’est même tournée vers les Arabes chiites radicaux de Mocktader al-Sadr et sont utilisés à Kirkuk pour alimenter la tension entre Turcomans, Arabes et Kurdes. Ankara a également échoué à imposer une représentation turcomane conséquente au sein du conseil de gouvernement irakien, en voulant absolument y introduire le Türkmen cephesi. Malgré les affrontements sporadiques entre Kurdes et Turcomans dans les villes de Kirkuk et Mossoul, il semblerait que les politiciens turcomans, lassés d’être instrumentalisés par la Turquie, se tournent vers l’autorité kurde au travers de ses trois représentants au conseil de gouvernement, Massoud Barzani, Jalal Talabani et Mahmud Osman (Dirigeant du Parti Socialiste du Kurdistan, PSK) pour faire passer leurs revendications face aux Arabes sunnites et chiites.
Je vais maintenant me plonger dans la Türkmenosphère et voir ce qui se dit actuellement...
24 commentaires:
Parler des turkmènes sans cogner sur la Turquie, c'est au dessus de tes forces ?
Euh tu crois pas que la Turquie est un petit peut trop impliquée la dedans pour qu'on puisser parler des Türkmènes sans parler de la Turquie?
Mais non, il faudrait dire que les gentils turcs ne font qu'aider les pauvres turkmènes qui sont privés de leurs droits au Kurdistan...
T'as rien compris :)))
Schizophrénie turque, classique...
lol visiblement il y a incompatibiité entre soutenir le nationalisme kurde et défendre les droits des turkmènes irakiens
C'est grave quand même, de ne pas réussir à faire la part des choses entre
- d'une part la Turquie
- de l'autre, la bande de cinglés paranoïaques / ou la paranoïa qui crée ses propres cinglés ultra nationalos en Turquie.
Le 12 septembre a tellement bien pris racine que toute attaque, que dis-je critique, contre une politique turque éminemment criticable est perçue comme une volonté de diviser et d'affaiblir : le vocabulaire a tellement été réduit que dans la novlangue néo-kémaliste, la pensée ne se fonde même plus sur des concepts mais sur des aboiements reliés de façon pavlovienne à des réflexes conditionnés :
Kurdes - PKK
Critique - division - méchant - pas bien...
Problème - euh...... - "Ne mutlu Türküm diyene" .vs
Avec ça , on va déjà loin, on devrait aller encore plus loin. Kandil, ils disent ? Haydi beyler, yürüyüse !!!!!
Moi j'ai quand même l'impression que c'est vous qui aboyez.
Le fait même qu'on puisse critiquer vos propos, exprimer notre désaccord avec vos idées vous met hors de vous au point d'insulter ceux qui ne pensent pas comme vous et qui sont forcément paranos, schizos, fachos et j'en passe.
Vous avez tellement pris l'habitude de dénigrer les républicains, de refuser de les écouter que vous ne rendez même plus compte que vous ressemblez à des caricatures. C'est vous qui êtes conditionnés en vérité.
Je suis assez d'accord avec les critiques de ce blog pour une fois: le ton ironique et moqueur adopté par ce blog ne permet pas toujours d'être constructif.
Penser que la politique d'Ankara au "Sud-Est" est scandaleuse, et défendre les droits des Kurdes en Turquie, n'implique pas automatiquement que les autorités kurdes d'Irak sont des anges. Il y a quand même eu des rapports d'Amnesty assez désastreux sur la situation des Turkmènes (même si ils ont infiniment plus de droits culturels et politiques que les Kurdes de Turquie). Certes, la Turquie soutient les pires extrémistes, mais le fait de se sentir menacé n'est pas non plus complètement un fantasme, il me semble.
Rüya, pourquoi se sentir visée ?
Quelle était la critique dans vos propos ?
Avancez donc des arguments que nous soyons en mesure d'y répondre.
Il ne faut pas se contenter des postures victimaires, qu'elles soient kurdes, turques ou autres d'ailleurs.
Sinon, effectivement, le débat tourne au dialogue de sourds et à la foire d'empoigne.
Ce n'est pas parce qu'on critique qu'on "cogne" sur la Turquie. Et pour moi, dire que Veli Küçük est un fumier contribue plus à renforcer la Turquie qu'à la "diviser".
Mais non, "aman, Devlet Bekasina ugrasan adamlar dokunulmaz" derlerse, tamam, tartisilacak bir sey kaldi mi, kamaldi mi ?
Effectivement si débattre était possible, ce serait un grand honneur. C'est toujours enrichissant de discuter et de contrer les arguments déstabilisants d'un Monsieur comme Gündüz Aktan, même si on trouve que ses positions se situent aux antipodes des nôtres et qu'elles sont parfois dangereuses. Mais il le fait sans sacrifier à la provocation.
Bien à vous.
Et vous François vous parliez de qui en écrivant "la bande de cinglés paranoïaques" ?
Vos critiques à l'égard des kémalistes et des républicains sont tellement excessives que je ne vois pas comment on pourrait discuter.
En quoi est-il pertinent d'utiliser Veli Küçük pour dénigrer l'ensemble des hauts gradés ou l'institution de l'armée ?
Vous savez il n'y a pas que Gunduz Aktan à défendre des positions opposées aux votres à Radikal. Il y a aussi Altan Oymen, Turker Alkan,Hakki Devrim. A TDN, il y a Yusuf Kanli. A Milliyet il y a Fikret Bila, Sami Cohen. Il y en a tellement d'autres.
En vérité je vous le dis, vous ne connaissez pas les républicains. Vous véhiculez des clichés sur eux.
Je trouve ça incroyable de m'accuser d'angélisme quant aux autorités kurdes d'irak!!!!!!!!!!! J'ai publié il y a quelques jours un article sur ce rapport de HRW sur les tortures dans les prisons kurdes. Que puis je faire d'autre? Si vous vous attendez à ce que j'accole systématiquement le mot "terroriste" à kurde "et chef féodal" à Barzani, évidemment vous pouvez vous brosser, mais je ne suis certainement pas aveugle
Le Kurdistan Irakien est gangréné par la corruption, le népotisme, le régime des partis, et la gestion de la question de kirkuk est trop unilatérale et n'ammènera rien de bon. Ca ne veut pas dire que je vais soutenir le ITC ou Mokhtada Al Sadr.
"En quoi est-il pertinent d'utiliser Veli Küçük pour dénigrer l'ensemble des hauts gradés ou l'institution de l'armée ? "
Mr Küçük est en liberté et ne semble meme pas inquiété. Ca permet de noter un léger pourissement des institutions non?
Je considère qu'une "républicaine" de votre trempe n'est en aucun droit autorisée à pleurer sur le sort des minorités turques, c'est l'hopital qui se fout de la charité. Un peu comme les français jacobin anti-langues régionales qui se mêlent des droits culturels dans les autres pays ou pleuraient sur le Québec.
Soyez cohérente, il me semble que je le suis.
Lol c'est quoi une républicaine de ma trempe ?
Moi je ne milite pas pour donner un statut aux minorités ethniques. Ca c'est ton dada. Je me demande juste pkoi un mec qui prétend s'intéresser aux minorités ethniques ne s'intéresse pas plus aux turkmènes irakiens. Du moins autrement qu'en accusant la Turquie de les instrumentaliser.
Concernant le rappport de HRW sur les tortures dans les prisons kurdes, je crois que t'as écrit une énormité comme "bah eux au moins, ils ne nient rien" (en gros).
A propos de Veli, je sais que tu fais une fixette sur lui car Dink pensait qu'il était l'instigateur des menaces dont il était victime. A part les soupçons de Dink, qu'est ce qu'il y a contre lui ? D'autre part, ce n'est pas parce qu'un militaire est impliqué dans une sale affaire que ça discrédite toute l'armée. A titre d'exemple, quand en France un flic tue un arabe dans des circonstances pas très claires, il est très souvent innocenté, on parle de bavure. Dans la mesure où ce type de bavure se répète, est ce qu'on peut en conclure que la police et la justice françaises sont pourries ?
Pour finir, même si c'est un peu hors sujet, concernant la note sur le DTP, je ne comprends pas pkoi tu n'accoles pas le mot "nationaliste" au DTP. Tu le fais pour le CHP alors il faut le faire aussi pour les candidats DTP car ils sont bel et bien des nationalistes kurdes.
En fait, j'essaie de m'intéresser aux turkmènes depuis qu'on m'emmmmmbête avec ça. Mais ce blog est sur la turquie et la question kurde, pas le kurdistan et la question turkmène. N'étant pas payé pour faire ces recherches et écrire, je peux difficilement empiéter sur mon vrai boulot et dois cibler mes intérets :)
Oui je devrais dire "nationaliste" pour le DTP. Mais n'étant pas une agence de presse, je ne me sens pas obligé d'utiliser un style formaté en collant des épithètes obligatoires un peu partout. En disant "le parti kurde DTP", c'est assez explicite puisque se revendiquer kurde en turquie est un acte nationaliste, voire séparatiste.
Pour Veli Küçuk (je n'ose pas l'appeller par son petit nom comme tu le fais), je ne fais pas de fixette, c'est juste que son noms est cité par la presse turque dans chaque affaire louche, notamment le meurtre de Dink. Et ca m'intrigue oui.
Ensuite ça ne discrédite pas l'ensemble de l'armée, mais de même que le DTP ne condamne pas le PKK, je n'ai pas vu l'armée condamner Veli Küçuk et tous ces joyeux retraités qui planquent des armées à Istanbul et trempent dans des assassinats politiques :)
sur ce bonne soirée
Mdr Tom ..
c'est ce qu'on appel fermer gentillement un clapé, parce "ruya" c'est vrai que ton discours est tjrs répétitif et ne fait que tourner en rond.
Comme le dit si bien Tom c'est un blog sur le Kurdistan, il l'avait prevenu des le départ... donc il n'a pas triché... Donc "ruya" changer les règles du jeux par la suite, c'est pas honnête... lol
Mais toi si tu t'inquiètes tellement pour les turkmènes ce qui me semble bizarre, car ils se sentent bien au KURDISTAN du nord, tu devrais faire un blog sur eux... et arretez de la ramener pr rien.
Et comme tu dis si bien "visiblement il y a incompatibiité" entre tes idées bloquées et les notres qui sont je pense plus réaliste.
"Comme le dit si bien Tom c'est un blog sur le Kurdistan"
Non, il a dit que c'était un blog sur la Turquie et les kurdes de Turquie.
Ce que je ne comprends pas chez les turcs c'est qu'ils braillent sur le sort des turkmènees au Kurdistan qui ont beaucoup plus de droits que les kurdes en Turquie Et qu'ils crient au scandale quand on parle de la minorité Kurde en Turquie.
Où est la logique???
Faut pas chercher de logique. Sur le site "tête de turc" il y a des articles sur le scandale des revendications kurdes et les "tueurs de bébés", et des pages sur les minorités turques opprimées dans le monde entier. La race supérieure a un droit inaliénable à la liberté, que ne peuvent revendiquer les races inférieures. C'est d'ailleurs ce que disait un ministre d'Atatürk "la race turque est maitre en ce pays, les autres en seront les esclaves" ou quelque chose dans cet esprit.
Bref. C'est un blog sur la Turquie et les Kurdes. Je serais heureux de parler des Türkmènes mais j'ai encore du mal à accéder à des sources neutres, ou à avoir une grille de lecture suffisante pour distinguer la propagande de la réalité. Donc je préfère m'abstenir. Quant aux kurdes je ne cède ni aux délires turcs, ni aux délires kurdes, donc je pense être à peu près neutre, avec ce travers scandaleux de préférer les minorités niées aux majorités cripsées.
Bon j'ai retrouvé le passage que tu citais mon cher tom, lol
Au printemps de 1930, les Turcs usèrent des moyens les plus violents et les plus féroces pour réprimer le soulèvement massif des kurdes (notamment par Ishan Nouri Pacha), dans la région du Mont Ararat.
Cousus vivants dans des sacs, cent intellectuel Kurdes furent notamment jetés dans le lac de Van.
Aux protestations, par ces massacres, Mahamoud Essad, ministre turc de la Justice, répliquait avec cynisme : « ceux qui ne sont pas de pure origine turque, dans ce pays, n'ont qu'un droit : celui d'être esclave ».
Et, pour mieux codifier cette traite des KURDES, le gouvernement d'Ankara décrétait, le 5 mai 1932, une loi de déportation « pour raison sanitaires, matérielles, politiques, culturelles et stratégiques ».
Une partie du KURDISTAN se vit ainsi transformé en désert.
L'appellation de KURDE devint illégale. On ne devait plus parler et encore de nos jours que de « Turcs montagnards ».
source : KURDISTAN OU LA MORT de René Mauries
et pour finir la réflexion, encore de la même source :
"Même le fameux proverbe « Fort comme un Kurde », inspiré par les robustes portefaix de villes, se trouva dénaturé par le terme « Fort comme un turc »...
Elle a pas l'air super super neutre ta source :D
par contre, la citation du ministre turc est avérée ;)
Tom jamais content
on ne peut rien reprocher à l'auteur René Mauries, il est ni d'origine turc et ni kurde, mais il est tombé amoureux de ce peuple, va savoir prkoi.... LOL
Ca veut rien dire. Moi par exemple je ne suis pas amoureux des kurdes, ça fait un peu trop de monde à aimer à la fois ;) Il y a beaucoup de "convertis" qui s'identifient totalement à la cause kurde. Je sympathise fortement, mais avec de nombreuses réserves et du recul!
et en effet, jamais content, et carrément méchant en plus!
T'es pas amoureux des kurdes ?
Moi je parlais du peuple kurde, c'était une facon de parler quoi...
Et de toute manière t'es très loin des qualités que René Mauries possédait. :-)
Je trouve aussi qu'on devrait te comparer plus au général Rondot(père) durant le mandat francais en syrie... tu me suis ?
Non.
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